Mescaresses seront douceurs , Pour t'offrir que du bonheur , Je te donnerai un long baiser , Qui viendra sur tes lĂšvres se poser , A l'oreille je te murmurai , Que tu es l'homme que j'aime , Et que j'attendais , Je ferai de cette nuit et de toutes les autres , Pour toi un vrai PARADIS !
ACTE PREMIER ScĂšne premiĂšre DORANTE, ARLEQUIN. Arlequin, introduisant Dorante. Ayez la bontĂ©, monsieur, de vous asseoir un moment dans cette salle, Mlle Marton est chez madame et ne tardera pas Ă descendre. Dorante. Je vous suis obligĂ©. Arlequin. Si vous voulez, je vous tiendrai compagnie, de peur que lâennui ne vous prenne ; nous discourrons en attendant. Dorante. Je vous remercie ; ce nâest pas la peine, ne vous dĂ©tournez point. Arlequin. Voyez, monsieur, nâen faites point de façon ; nous avons ordre de madame dâĂȘtre honnĂȘte, et vous ĂȘtes tĂ©moin que je le suis. Dorante. Non, vous dis-je, je serais bien aise dâĂȘtre un moment seul. Arlequin. Excusez, monsieur, et restez Ă votre fantaisie. ScĂšne II DORANTE, DUBOIS, entrant avec un air de mystĂšre. Dorante. Ah ! te voilĂ ? Dubois. Oui ; je vous guettais. Dorante. Jâai cru que je ne pourrais me dĂ©barrasser dâun domestique qui mâa introduit ici et qui voulait absolument me dĂ©sennuyer en restant. Dis-moi, M. Remy nâest donc pas encore venu ? Dubois. Non ; mais voici lâheure Ă peu prĂšs quâil vous a dit quâil arriverait. Il cherche et regarde. Nây a-t-il lĂ personne qui nous voie ensemble ? Il est essentiel que les domestiques ici ne sachent pas que je vous connaisse. Dorante. Je ne vois personne. Dubois. Vous nâavez rien dit de notre projet Ă M. Remy, votre parent ? Dorante. Pas le moindre mot. Il me prĂ©sente de la meilleure foi du monde, en qualitĂ© dâintendant, Ă cette dame-ci dont je lui ai parlĂ©, et dont il se trouve le procureur ; il ne sait point du tout que câest toi qui mâas adressĂ© Ă lui il la prĂ©vint hier ; il mâa dit que je me rendisse ce matin ici, quâil me prĂ©senterait Ă elle, quâil y serait avant moi, ou que sâil nây Ă©tait pas encore, je demandasse une mademoiselle Marton ; voilĂ tout, et je nâaurais garde de lui confier notre projet, non plus quâĂ personne il me paraĂźt extravagant, Ă moi qui mây prĂȘte. Je nâen suis pourtant pas moins sensible Ă ta bonne volontĂ©, Dubois. Tu mâas servi, je nâai pu te garder, je nâai pu mĂȘme te bien rĂ©compenser de ton zĂšle ; malgrĂ© cela, il tâest venu dans lâesprit de faire ma fortune. En vĂ©ritĂ©, il nâest point de reconnaissance que je ne te doive. Dubois. Laissons cela, monsieur ; tenez, en un mot, je suis content de vous ; vous mâavez toujours plu ; vous ĂȘtes un excellent homme, un homme que jâaime ; et si jâavais bien de lâargent, il serait encore Ă votre service. Dorante. Quand pourrai-je reconnaĂźtre tes sentiments pour moi ? Ma fortune serait la tienne ; mais je nâattends rien de notre entreprise, que la honte dâĂȘtre renvoyĂ© demain. Dubois. Eh bien, vous vous en retournerez. Dorante. Cette femme-ci a un rang dans le monde ; elle est liĂ©e avec tout ce quâil y a de mieux, veuve dâun mari qui avait une grande charge dans les finances ; et tu crois quâelle fera quelque attention Ă moi, que je lâĂ©pouserai, moi qui ne suis rien, moi qui nâai point de bien ? Dubois. Point de bien ! votre bonne mine est un PĂ©rou. Tournez-vous un peu, que je vous considĂšre encore ; allons, monsieur, vous vous moquez ; il nây a point de plus grand seigneur que vous Ă Paris voilĂ une taille qui vaut toutes les dignitĂ©s possibles, et notre affaire est infaillible, absolument infaillible. Il me semble que je vous vois dĂ©jĂ en dĂ©shabillĂ© dans lâappartement de madame. Dorante. Quelle chimĂšre ! Dubois. Oui, je le soutiens ; vous ĂȘtes actuellement dans votre salle et vos Ă©quipages sont sous la remise. Dorante. Elle a plus de cinquante mille livres de rente, Dubois. Dubois. Ah ! vous en avez bien soixante pour le moins. Dorante. Et tu me dis quâelle est extrĂȘmement raisonnable. Dubois. Tant mieux pour vous, et tant pis pour elle. Si vous lui plaisez, elle en sera si honteuse, elle se dĂ©battra tant, elle deviendra si faible, quâelle ne pourra se soutenir quâen Ă©pousant ; vous mâen direz des nouvelles. Vous lâavez vue et vous lâaimez ? Dorante. Je lâaime avec passion ; et câest ce qui fait que je tremble. Dubois. Oh ! vous mâimpatientez avec vos terreurs. Eh ! que diantre ! un peu de confiance ; vous rĂ©ussirez, vous dis-je. Je mâen charge, je le veux ; je lâai mis lĂ . Nous sommes convenus de toutes nos actions, toutes nos mesures sont prises ; je connais lâhumeur de ma maĂźtresse ; je sais votre mĂ©rite, je sais mes talents, je vous conduis ; et on vous aimera, toute raisonnable quâon est ; on vous Ă©pousera, toute fiĂšre quâon est ; et on vous enrichira, tout ruinĂ© que vous ĂȘtes ; entendez-vous ? FiertĂ©, raison et richesse, il faudra que tout se rende. Quand lâamour parle, il est le maĂźtre ; et il parlera. Adieu ; je vous quitte ; jâentends quelquâun, câest peut-ĂȘtre M. Remy ; nous voilĂ embarquĂ©s, poursuivons. Il fait quelques pas, et revient. Ă propos, tĂąchez que Marton prenne un peu de goĂ»t pour vous. Lâamour et moi, nous ferons le reste. ScĂšne III MONSIEUR REMY, DORANTE. Monsieur Remy. Bonjour, mon neveu ; je suis bien aise de vous voir exact. Mademoiselle Marton va venir on est allĂ© lâavertir. La connaissez-vous ? Dorante. Non, monsieur ; pourquoi me le demandez-vous ? Monsieur Remy. Câest quâen venant ici, jâai rĂȘvĂ© Ă une chose⊠Elle est jolie, au moins. Dorante. Je le crois. Monsieur Remy. Et de fort bonne famille ; câest moi qui ai succĂ©dĂ© Ă son pĂšre ; il Ă©tait fort ami du vĂŽtre, homme un peu dĂ©rangĂ© ; sa fille est restĂ©e sans bien. La dame dâici a voulu lâavoir ; elle lâaime, la traite bien moins en suivante quâen amie, lui a fait beaucoup de bien, lui en fera encore, et a offert mĂȘme de la marier. Marton a dâailleurs une vieille parente asthmatique dont elle hĂ©rite, et qui est Ă son aise. Vous allez ĂȘtre tous deux dans la mĂȘme maison ; je suis dâavis que vous lâĂ©pousiez ; quâen dites-vous ? Dorante. Eh !⊠mais je ne pensais pas Ă elle. Monsieur Remy. Eh bien, je vous avertis dây penser ; tĂąchez de lui plaire. Vous nâavez rien, mon neveu ; je dis rien quâun peu dâespĂ©rance. Vous ĂȘtes mon hĂ©ritier ; mais je me porte bien, et je ferai durer cela le plus longtemps que je pourrai. Sans compter que je puis me marier ; je nâen ai point dâenvie, mais cette envie-lĂ vient tout dâun coup ; il y a tant de minois qui vous la donnent avec une femme on a des enfants, câest la coutume ; auquel cas, serviteur au collatĂ©ral. Ainsi, mon neveu, prenez toujours vos petites prĂ©cautions, et vous mettez en Ă©tat de vous passer de mon bien, que je vous destine aujourdâhui, et que je vous ĂŽterai demain peut-ĂȘtre. Dorante. Vous avez raison, monsieur ; et câest aussi Ă quoi je vais travailler. Monsieur Remy. Je vous y exhorte. Voici mademoiselle Marton ; Ă©loignez-vous de deux pas pour me donner le temps de lui demander comment elle vous trouve. Dorante sâĂ©carte un peu. ScĂšne IV MONSIEUR REMY, MARTON, DORANTE. Marton. Je suis fĂąchĂ©e, monsieur, de vous avoir fait attendre ; mais jâavais affaire chez madame. Monsieur Remy. Il nây a pas grand mal, mademoiselle ; jâarrive. Que pensez-vous de ce grand garçon-lĂ ? Montrant Dorante. Marton, riant. Eh ! par quelle raison, monsieur Remy, faut-il que je vous le dise ? Monsieur Remy. Câest quâil est mon neveu. Marton. Eh bien ! Ce neveu-lĂ est bon Ă montrer ; il ne dĂ©pare point la famille. Monsieur Remy. Tout de bon ? Câest de lui dont jâai parlĂ© Ă madame pour intendant, et je suis charmĂ© quâil vous revienne. Il vous a dĂ©jĂ vue plus dâune fois chez moi quand vous y ĂȘtes venue ; vous en souvenez-vous ? Marton. Non je nâen ai point dâidĂ©e. Monsieur Remy. On ne prend pas garde Ă tout. Savez-vous ce quâil me dit la premiĂšre fois quâil vous vit ? Quelle est cette jolie fille-lĂ ? » Marton sourit. Approchez, mon neveu. Mademoiselle, votre pĂšre et le sien sâaimaient beaucoup ; pourquoi les enfants ne sâaimeraient-ils pas ? En voilĂ un qui ne demande pas mieux câest un cĆur qui se prĂ©sente bien. Dorante, embarrassĂ©. Il nây a rien lĂ de difficile Ă croire. Monsieur Remy. Voyez comme il vous regarde ! vous ne feriez pas lĂ une si mauvaise emplette. Marton. Jâen suis persuadĂ©e, monsieur prĂ©vient en sa faveur, et il faudra voir. Monsieur Remy. Bon, bon ! Il faudra ! Je ne mâen irai point que cela ne soit vu. Marton, riant. Je craindrais dâaller trop vite. Dorante. Vous importunez mademoiselle, monsieur. Marton, riant. Je nâai pourtant pas lâair si indocile. Monsieur Remy, joyeux. Ah ! je suis content vous voilĂ dâaccord. Oh ! çà , mes enfants il leur prend les mains Ă tous deux, je vous fiance, en attendant mieux. Je ne saurais rester ; je reviendrai tantĂŽt. Je vous laisse le soin de prĂ©senter votre futur Ă madame. Adieu, ma niĂšce. Il sort. Marton, riant. Adieu donc, mon oncle. ScĂšne V MARTON, DORANTE. Marton. En vĂ©ritĂ©, tout ceci a lâair dâun songe. Comme M. Remy expĂ©die ! Votre amour me paraĂźt bien prompt ; sera-t-il aussi durable ? Dorante. Autant lâun que lâautre, mademoiselle. Marton. Il sâest trop hĂątĂ© de partir. Jâentends madame qui vient, et comme, grĂące aux arrangements de M. Remy, vos intĂ©rĂȘts sont presque les miens, ayez la bontĂ© dâaller un moment sur la terrasse, afin que je la prĂ©vienne. Dorante. Volontiers, mademoiselle. Marton, en le voyant sortir. Jâadmire le penchant dont on se prend tout dâun coup lâun pour lâautre. ScĂšne VI ARAMINTE, MARTON. Araminte. Marton, quel est donc cet homme qui vient de me saluer si gracieusement, et qui passe sur la terrasse ? Est-ce Ă vous quâil en veut ? Marton. Non, madame, câest Ă vous-mĂȘme. Araminte, dâun air assez vif. Eh bien, quâon le fasse venir ; pourquoi sâen va-t-il ? Marton. Câest quâil a souhaitĂ© que je vous parlasse auparavant. Câest le neveu de M. Remy, celui quâil vous a proposĂ© pour homme dâaffaires. Araminte. Ah ! câest lĂ lui ! Il a vraiment trĂšs bonne façon. Marton. Il est gĂ©nĂ©ralement estimĂ© ; je le sais. Araminte. Je nâai pas de peine Ă le croire ; il a tout lâair de le mĂ©riter. Mais, Marton, il a si bonne mine pour un intendant, que je me fais quelque scrupule de le prendre ; nâen dira-t-on rien ? Marton. Et que voulez-vous quâon dise ? Est-on obligĂ© de nâavoir que des intendants mal faits ? Araminte. Tu as raison. Dis-lui quâil revienne. Il nâĂ©tait pas nĂ©cessaire de me prĂ©parer Ă le recevoir. DĂšs que câest M. Remy qui me le donne, câen est assez ; je le prends. Marton, comme sâen allant. Vous ne sauriez mieux choisir. Puis revenant. Ătes-vous convenue du parti que vous lui faites ? M. Remy mâa chargĂ©e de vous en parler. Araminte. Cela est inutile. Il nây aura point de dispute lĂ -dessus. DĂšs que câest un honnĂȘte homme, il aura lieu dâĂȘtre content. Appelez-le. Marton, hĂ©sitant de partir. On lui laissera ce petit appartement qui donne sur le jardin, nâest-ce pas ? Araminte. Oui, comme il voudra ; quâil vienne. Marton va dans la coulisse. ScĂšne VII DORANTE, ARAMINTE, MARTON. Marton. Monsieur Dorante, madame vous attend. Araminte. Venez, monsieur ; je suis obligĂ©e Ă M. Remy dâavoir songĂ© Ă moi. Puisquâil me donne son neveu, je ne doute pas que ce ne soit un prĂ©sent quâil me fasse. Un de mes amis me parla avant-hier dâun intendant quâil doit mâenvoyer aujourdâhui ; mais je mâen tiens Ă vous. Dorante. JâespĂšre, madame, que mon zĂšle justifiera la prĂ©fĂ©rence dont vous mâhonorez, et que je vous supplie de me conserver. Rien ne mâaffligerait tant Ă prĂ©sent que de la perdre. Marton. Madame nâa pas deux paroles. Araminte. Non, monsieur ; câest une affaire terminĂ©e, je renverrai tout. Vous ĂȘtes au fait des affaires apparemment ? vous y avez travaillĂ© ? Dorante. Oui, madame ; mon pĂšre Ă©tait avocat, et je pourrais lâĂȘtre moi-mĂȘme. Araminte. Câest-Ă -dire que vous ĂȘtes un homme de trĂšs bonne famille, et mĂȘme au-dessus du parti que vous prenez. Dorante. Je ne sens rien qui mâhumilie dans le parti que je prends, madame ; lâhonneur de servir une dame comme vous nâest au-dessous de qui que ce soit, et je nâenvierai la condition de personne. Araminte. Mes façons ne vous feront point changer de sentiment. Vous trouverez ici tous les Ă©gards que vous mĂ©ritez ; et si, dans la suite, il y avait occasion de vous rendre service, je ne la manquerai point. Marton. VoilĂ madame ; je la reconnais. Araminte. Il est vrai que je suis toujours fĂąchĂ©e de voir dâhonnĂȘtes gens sans fortune, tandis quâune infinitĂ© de gens de rien, et sans mĂ©rite, en ont une Ă©clatante. Câest une chose qui me blesse, surtout dans les personnes de son Ăąge ; car vous nâavez que trente ans, tout au plus ? Dorante. Pas tout Ă fait encore, madame. Araminte. Ce quâil y a de consolant pour vous, câest que vous avez le temps de devenir heureux. Dorante. Je commence Ă lâĂȘtre dâaujourdâhui, madame. Araminte. On vous montrera lâappartement que je vous destine. Sâil ne vous convient pas, il y en a dâautres, et vous choisirez. Il faut aussi quelquâun qui vous serve, et câest Ă quoi je vais pourvoir. Qui lui donnerons-nous, Marton ? Marton. Il nây a quâĂ prendre Arlequin, madame. Je le vois Ă lâentrĂ©e de la salle et je vais lâappeler. Arlequin, parlez Ă madame. ScĂšne VIII ARAMINTE, DORANTE, MARTON, ARLEQUIN. Arlequin. Me voilĂ , madame. Araminte. Arlequin, vous ĂȘtes Ă prĂ©sent Ă monsieur ; vous le servirez ; je vous donne Ă lui. Arlequin. Comment, madame, vous me donnez Ă lui ! Est-ce que je ne serai plus Ă moi ? Ma personne ne mâappartiendra donc plus ? Marton. Quel benĂȘt ! Araminte. Jâentends quâau lieu de me servir, ce sera lui que tu serviras. Arlequin, comme pleurant. Je ne sais pas pourquoi madame me donne mon congĂ© ; je nâai pas mĂ©ritĂ© ce traitement je lâai toujours servie Ă faire plaisir. Araminte. Je ne te donne point ton congĂ© ; je te payerai pour ĂȘtre Ă Monsieur. Arlequin. Je reprĂ©sente Ă madame que cela ne serait pas juste ; je ne donnerai pas ma peine dâun cĂŽtĂ©, pendant que lâargent me viendra dâun autre. Il faut que vous ayez mon service, puisque jâaurai vos gages ; autrement je friponnerais madame. Araminte. Je dĂ©sespĂšre de lui faire entendre raison. Marton. Tu es bien sot ! quand je tâenvoie quelque part, ou que je te dis Fais telle ou telle chose », nâobĂ©is-tu pas ? Arlequin. Toujours. Marton. Eh bien, ce sera monsieur qui te le dira comme moi, et ce sera Ă la place de madame et par son ordre. Arlequin. Ah ! câest une autre affaire. Câest madame qui donnera ordre Ă monsieur de souffrir mon service, que je lui prĂȘterai par le commandement de madame. Marton. VoilĂ ce que câest. Arlequin. Vous voyez bien que cela mĂ©ritait explication. Un Domestique. Voici votre marchande qui vous apporte des Ă©toffes, madame. Araminte. Je vais les voir et je reviendrai. Monsieur, jâai Ă vous parler dâune affaire ; ne vous Ă©loignez pas. ScĂšne IX DORANTE, MARTON, ARLEQUIN. Arlequin. Oh çà , monsieur, nous sommes donc lâun Ă lâautre, et vous avez le pas sur moi ? Je serai le valet qui sert ; et vous le valet qui serez servi par ordre. Marton. Ce faquin avec ses comparaisons ! Va-tâen. Arlequin. Un moment ; avec votre permission, monsieur, ne payerez-vous rien ? Vous a-t-on donnĂ© ordre dâĂȘtre servi gratis ? Dorante rit. Marton. Allons, laisse-nous. Madame te payera ; nâest-ce pas assez ? Arlequin. Pardi ! monsieur, je ne vous coĂ»terai donc guĂšre ? On ne saurait avoir un valet Ă meilleur marchĂ©. Dorante. Arlequin a raison. Tiens, voilĂ dâavance ce que je te donne. Arlequin. Ah ! voilĂ une action de maĂźtre. Ă votre aise le reste. Dorante. Va boire Ă ma santĂ©. Arlequin, sâen allant. Oh ! sâil ne faut que boire afin quâelle soit bonne, tant que je vivrai, je vous la promets excellente. Ă part. Le gracieux camarade qui mâest venu lĂ par hasard ! ScĂšne X DORANTE, MARTON, MADAME ARGANTE, qui arrive un instant aprĂšs. Marton. Vous avez lieu dâĂȘtre satisfait de lâaccueil de madame ; elle paraĂźt faire cas de vous, et tant mieux, nous nây perdrons point. Mais voici madame Argante ; je vous avertis que câest sa mĂšre, et je devine Ă peu prĂšs ce qui lâamĂšne. Madame Argante. Eh bien, Marton, ma fille a un nouvel intendant que son procureur lui a donnĂ©, mâa-t-elle dit. Jâen suis fĂąchĂ©e ; cela nâest point obligeant pour monsieur le comte, qui lui en avait retenu un. Du moins devait-elle attendre et les voir tous deux. DâoĂč vient prĂ©fĂ©rer celui-ci ? Quelle espĂšce dâhomme est-ce ? Marton. Câest monsieur, madame. Madame Argante. Eh ? câest monsieur ! Je ne mâen serais pas doutĂ©e ; il est bien jeune. Marton. Ă trente ans on est en Ăąge dâĂȘtre intendant de maison, madame. Madame Argante. Câest selon. Ătes-vous arrĂȘtĂ©, monsieur ? Dorante. Oui, madame. Madame Argante. Et de chez qui sortez-vous ? Dorante. De chez moi, madame ; je nâai encore Ă©tĂ© chez personne. Madame Argante. De chez vous ! Vous allez donc faire ici votre apprentissage ? Marton. Point du tout. Monsieur entend les affaires ; il est fils dâun pĂšre extrĂȘmement habile. Madame Argante, Ă Marton, Ă part. Je nâai pas grande opinion de cet homme-lĂ . Est-ce lĂ la figure dâun intendant ? Il nâen a non plus lâair⊠Marton, Ă part. Lâair nây fait rien. Haut. Je vous rĂ©ponds de lui ; câest lâhomme quâil nous faut. Madame Argante. Pourvu que monsieur ne sâĂ©carte pas des intentions que nous avons, il me sera indiffĂ©rent que ce soit lui ou un autre. Dorante. Peut-on savoir ces intentions, madame ? Madame Argante. Connaissez-vous M. le comte Dorimont ? Câest un homme dâun beau nom. Ma fille et lui allaient avoir un procĂšs ensemble au sujet dâune terre considĂ©rable. Il ne sâagissait pas moins que de savoir Ă qui elle resterait ; et on a songĂ© Ă les marier pour empĂȘcher quâils ne plaident. Ma fille est veuve dâun homme qui Ă©tait fort considĂ©rĂ© dans le monde, et qui lâa laissĂ©e fort riche. Madame la comtesse Dorimont aurait un rang si Ă©levĂ©, irait de pair avec des personnes dâune si grande distinction, quâil me tarde de voir ce mariage conclu ; et, je lâavoue, je serai charmĂ©e moi-mĂȘme dâĂȘtre la mĂšre de madame la comtesse Dorimont, et de plus que cela peut-ĂȘtre ; car M. le comte Dorimont est en passe dâaller Ă tout. Dorante. Les paroles sont-elles donnĂ©es de part et dâautre ? Madame Argante. Pas tout Ă fait encore, mais Ă peu prĂšs ; ma fille nâen est pas Ă©loignĂ©e. Elle souhaiterait seulement ĂȘtre bien instruite de lâĂ©tat de lâaffaire et savoir si elle nâa pas meilleur droit que monsieur le comte, afin que, si elle lâĂ©pouse, il lui en ait plus dâobligation. Mais jâai quelquefois peur que ce ne soit une dĂ©faite. Ma fille nâa quâun dĂ©faut ; câest que je ne lui trouve pas assez dâĂ©lĂ©vation. Le beau nom de Dorimont et le rang de comtesse ne la touchent pas assez ; elle ne sent pas le dĂ©sagrĂ©ment quâil y a de nâĂȘtre quâune bourgeoise. Elle sâendort dans cet Ă©tat, malgrĂ© le bien quâelle a. Dorante, doucement. Peut-ĂȘtre nâen sera-t-elle pas plus heureuse, si elle en sort. Madame Argante, vivement. Il ne sâagit pas de ce que vous pensez. Gardez votre petite rĂ©flexion roturiĂšre ; et servez-nous, si vous voulez ĂȘtre de nos amis. Marton. Câest un petit trait de morale qui ne gĂąte rien Ă notre affaire ! Madame Argante. Morale subalterne qui me dĂ©plaĂźt. Dorante. De quoi est-il question, madame ? Madame Argante. De dire Ă ma fille, quand vous aurez vu ses papiers, que son droit est le moins bon ; que si elle plaidait, elle perdrait. Dorante. Si effectivement son droit est le plus faible, je ne manquerai pas de lâen avertir, madame. Madame Argante, Ă Marton, Ă part. Hum ! quel esprit bornĂ© ! Ă Dorante. Vous nây ĂȘtes point ; ce nâest pas lĂ ce quâon vous dit ; on vous charge de lui parler ainsi, indĂ©pendamment de son droit bien ou mal fondĂ©. Dorante. Mais, madame, il nây aurait point de probitĂ© Ă la tromper. Madame Argante. De probitĂ© ! Jâen manque donc, moi ? Quel raisonnement ! Câest moi qui suis sa mĂšre, et qui vous ordonne de la tromper Ă son avantage, entendez-vous ? câest moi, moi. Dorante. Il y aura toujours de la mauvaise foi de ma part. Madame Argante, Ă Marton, Ă part. Câest un ignorant que cela, quâil faut renvoyer. Adieu, monsieur lâhomme dâaffaires, qui nâavez fait celles de personne. Elle sort. ScĂšne XI DORANTE, MARTON. Dorante. Cette mĂšre-lĂ ne ressemble guĂšre Ă sa fille. Marton. Oui, il y a quelque diffĂ©rence ; et je suis fĂąchĂ©e de nâavoir pas eu le temps de vous prĂ©venir sur son humeur brusque. Elle est extrĂȘmement entĂȘtĂ©e de ce mariage, comme vous voyez. Au surplus, que vous importe ce que vous direz Ă la fille ? Vous nâaurez rien Ă vous reprocher, ce me semble. Ce ne sera pas lĂ une tromperie. Dorante. Eh ! vous mâexcuserez ; ce sera toujours lâengager Ă prendre un parti quâelle ne prendrait peut-ĂȘtre pas sans cela. Puisque lâon veut que jâaide Ă lây dĂ©terminer, elle y rĂ©siste donc ? Marton. Câest par indolence. Dorante. Croyez-moi ; disons la vĂ©ritĂ©. Marton. Oh çà , il y a une petite raison Ă laquelle vous devez vous rendre ; câest que monsieur le comte me fait prĂ©sent de mille Ă©cus le jour de la signature du contrat ; et cet argent-lĂ , suivant le projet de M. Remy, vous regarde aussi bien que moi, comme vous voyez. Dorante. Tenez, mademoiselle Marton, vous ĂȘtes la plus aimable fille du monde, mais ce nâest que faute de rĂ©flexion que ces mille Ă©cus vous tentent. Marton. Au contraire, câest par rĂ©flexion quâils me tentent ; plus jây rĂȘve, et plus je les trouve bons. Dorante. Mais vous aimez votre maĂźtresse ; et si elle nâĂ©tait pas heureuse avec cet homme-lĂ , ne vous reprocheriez-vous pas dây avoir contribuĂ© pour une si misĂ©rable somme ? Marton. Ma foi, vous avez beau dire ; dâailleurs, le comte est un honnĂȘte homme et je nây entends point de finesse. VoilĂ madame qui revient, elle a Ă vous parler. Je me retire. MĂ©ditez sur cette somme ; vous la goĂ»terez aussi bien que moi. Elle sort. Dorante. Je ne suis pas si fĂąchĂ© de la tromper. ScĂšne XII ARAMINTE, DORANTE. Araminte. Vous avez donc vu ma mĂšre ? Dorante. Oui, madame ; il nây a quâun moment. Araminte. Elle me lâa dit, et voudrait bien que jâen eusse pris un autre que vous. Dorante. Il me lâa paru. Araminte. Oui ; mais ne vous embarrassez point ; vous me convenez. Dorante. Je nâai point dâautre ambition. Araminte. Parlons de ce que jâai Ă vous dire ; mais que ceci soit secret entre nous, je vous prie. Dorante. Je me trahirais plutĂŽt moi-mĂȘme. Araminte. Je nâhĂ©site point non plus Ă vous donner ma confiance. Voici ce que câest on veut me marier avec M. le comte Dorimont pour Ă©viter un grand procĂšs que nous aurions ensemble au sujet dâune terre que je possĂšde. Dorante. Je le sais, madame ; et jâai le malheur dâavoir dĂ©plu tout Ă lâheure lĂ -dessus Ă madame Argante. Araminte. Eh ! dâoĂč vient ? Dorante. Câest que si, dans votre procĂšs, vous avez le bon droit de votre cĂŽtĂ©, on souhaite que je vous dise le contraire, afin de vous engager plus vite Ă ce mariage ; et jâai priĂ© quâon mâen dispensĂąt. Araminte. Que ma mĂšre est frivole ! Votre fidĂ©litĂ© ne me surprend point ; jây comptais. Faites toujours de mĂȘme, et ne vous choquez point de ce que ma mĂšre vous a dit. Je la dĂ©sapprouve. A-t-elle tenu quelque discours dĂ©sagrĂ©able ? Dorante. Il nâimporte, madame ; mon zĂšle et mon attachement en augmentent ; voilĂ tout. Araminte. Et voilĂ pourquoi aussi je ne veux pas quâon vous chagrine, et jây mettrai bon ordre. Quâest-ce que cela signifie ? Je me fĂącherai, si cela continue. Comment donc ! vous ne seriez pas en repos ! On aura de mauvais procĂ©dĂ©s avec vous, parce que vous en avez dâestimables ; cela serait plaisant ! Dorante. Madame, par toute la reconnaissance que je vous dois, nây prenez point garde. Je suis confus de vos bontĂ©s, et je suis trop heureux dâavoir Ă©tĂ© querellĂ©. Araminte. Je loue vos sentiments. Revenons Ă ce procĂšs dont il est question, si je nâĂ©pouse point monsieur le comte. ScĂšne XIII DORANTE, ARAMINTE, DUBOIS. Dubois. Madame la Marquise se porte mieux, madame Il feint de voir Dorante avec surprise, et vous est fort obligĂ©e⊠fort obligĂ©e de votre attention. Dorante feint de dĂ©tourner la tĂȘte, pour se cacher de Dubois. Araminte. VoilĂ qui est bien. Dubois, regardant toujours Dorante. Madame, on mâa chargĂ© aussi de vous dire un mot qui presse. Araminte. De quoi sâagit-il ? Dubois. Il mâest recommandĂ© de ne vous parler quâen particulier. Araminte, Ă Dorante. Je nâai point achevĂ© ce que je voulais vous dire. Laissez-moi, je vous prie, un moment ; et revenez. ScĂšne XIV ARAMINTE, DUBOIS. Araminte. Quâest-ce que câest donc que cet air Ă©tonnĂ© que tu as marquĂ©, ce me semble, en voyant Dorante ? DâoĂč vient cette attention Ă le regarder ? Dubois. Ce nâest rien, sinon que je ne saurais plus avoir lâhonneur de servir madame, et quâil faut que je lui demande mon congĂ©. Araminte, surprise. Quoi ! seulement pour avoir vu Dorante ici ? Dubois. Savez-vous Ă qui vous avez affaire ? Araminte. Au neveu de M. Remy, mon procureur. Dubois. Eh ! par quel tour dâadresse est-il connu de madame ? comment a-t-il fait pour arriver jusquâici ? Araminte. Câest M. Remy qui me lâa envoyĂ© pour intendant. Dubois. Lui, votre intendant ! Et câest M. Remy qui vous lâenvoie ? HĂ©las ! le bon homme, il ne sait pas qui il vous donne ; câest un dĂ©mon que ce garçon-lĂ . Araminte. Mais, que signifient tes exclamations ? Explique-toi ; est-ce que tu le connais ? Dubois. Si je le connais, madame ! si je le connais ! Ah ! vraiment oui ; et il me connaĂźt bien aussi. Nâavez-vous pas vu comme il se dĂ©tournait, de peur que je ne le visse ? Araminte. Il est vrai, et tu me surprends Ă mon tour. Serait-il capable de quelque mauvaise action, que tu saches ? Est-ce que ce nâest pas un honnĂȘte homme ? Dubois. Lui ! Il nây a point de plus brave homme dans toute la terre, il a peut-ĂȘtre plus dâhonneur Ă lui tout seul que cinquante honnĂȘtes gens ensemble. Oh ! câest une probitĂ© merveilleuse ; il nâa peut-ĂȘtre pas son pareil. Araminte. Eh ! de quoi peut-il donc ĂȘtre question ? DâoĂč vient que tu mâalarmes ? En vĂ©ritĂ©, jâen suis toute Ă©mue. Dubois. Son dĂ©faut, câest lĂ . Il se touche le front. Câest Ă la tĂȘte que le mal le tient. Araminte. Ă la tĂȘte ? Dubois. Oui ; il est timbrĂ©, mais timbrĂ© comme cent. Araminte. Dorante ! il mâa paru de trĂšs bon sens. Quelle preuve as-tu de sa folie ? Dubois. Quelle preuve ? Il y a six mois quâil est tombĂ© fou, quâil en a la cervelle brĂ»lĂ©e, quâil en est comme un perdu. Je dois bien le savoir, car jâĂ©tais Ă lui, je le servais ; et câest ce qui mâa obligĂ© de le quitter ; et câest ce qui me force de mâen aller encore ĂŽtez cela, câest un homme incomparable. Araminte, un peu boudant. Oh bien ! il fera ce quâil voudra ; mais je ne le garderai pas. On a bien affaire dâun esprit renversĂ© ; et peut-ĂȘtre encore, je gage, pour quelque objet qui nâen vaut pas la peine ; car les hommes ont des fantaisies !⊠Dubois. Ah ! vous mâexcuserez. Pour ce qui est de lâobjet, il nây a rien Ă dire. Malepeste ! sa folie est de bon goĂ»t. Araminte. Nâimporte ; je veux le congĂ©dier. Est-ce que tu la connais, cette personne ? Dubois. Jâai lâhonneur de la voir tous les jours ; câest vous, madame. Araminte. Moi, dis-tu ? Dubois. Il vous adore ; il y a six mois quâil nâen vit point, quâil donnerait sa vie pour avoir le plaisir de vous contempler un instant. Vous avez dĂ» voir quâil a lâair enchantĂ©, quand il vous parle. Araminte. Il y a bien, en effet, quelque petite chose qui mâa paru extraordinaire. Eh ! juste ciel ! le pauvre garçon, de quoi sâavise-t-il ? Dubois. Vous ne croiriez pas jusquâoĂč va sa dĂ©mence ; elle le ruine, elle lui coupe la gorge. Il est bien fait, dâune figure passable, bien Ă©levĂ© et de bonne famille ; mais il nâest pas riche ; et vous saurez quâil nâa tenu quâĂ lui dâĂ©pouser des femmes qui lâĂ©taient, et de fort aimables, ma foi, qui offraient de lui faire sa fortune, et qui auraient mĂ©ritĂ© quâon la leur fĂźt Ă elles-mĂȘmes. Il y en a une qui nâen saurait revenir, et qui le poursuit encore tous les jours. Je le sais, car je lâai rencontrĂ©e. Araminte, avec nĂ©gligence. Actuellement ? Dubois. Oui, madame, actuellement ; une grande brune trĂšs piquante, et quâil fuit. Il nây a pas moyen ; monsieur refuse tout. Je les tromperais, me disait-il ; je ne puis les aimer, mon cĆur est parti. » Ce quâil disait quelquefois la larme Ă lâĆil ; car il sent bien son tort. Araminte. Cela est fĂącheux ; mais oĂč mâa-t-il vue avant de venir chez moi, Dubois ? Dubois. HĂ©las ! madame, ce fut un jour que vous sortĂźtes de lâOpĂ©ra, quâil perdit la raison. CâĂ©tait un vendredi, je mâen ressouviens ; oui, un vendredi ; il vous vit descendre lâescalier, Ă ce quâil me raconta, et vous suivit jusquâĂ votre carrosse. Il avait demandĂ© votre nom, et je le trouvai qui Ă©tait comme extasiĂ© ; il ne remuait plus. Araminte. Quelle aventure ! Dubois. Jâeus beau lui crier Monsieur ! » Point de nouvelles, il nây avait personne au logis. Ă la fin, pourtant, il revint Ă lui avec un air Ă©garĂ© ; je le jetai dans une voiture, et nous retournĂąmes Ă la maison. JâespĂ©rais que cela se passerait ; car je lâaimais câest le meilleur maĂźtre ! Point du tout, il nây avait plus de ressource. Ce bon sens, cet esprit jovial, cette humeur charmante, vous aviez tout expĂ©diĂ© ; et dĂšs le lendemain nous ne fĂźmes plus tous deux, lui, que rĂȘver Ă vous, que vous aimer ; moi, quâĂ©pier depuis le matin jusquâau soir oĂč vous alliez. Araminte. Tu mâĂ©tonnes Ă un point !⊠Dubois. Je me fis mĂȘme ami dâun de vos gens qui nây est plus, un garçon fort exact, qui mâinstruisait, et Ă qui je payais bouteille. Câest Ă la ComĂ©die quâon va », me disait-il ; et je courais faire mon rapport, sur lequel, dĂšs quatre heures, mon homme Ă©tait Ă la porte. Câest chez madame celle-ci, câest chez madame celle-lĂ ; et, sur cet avis, nous allions toute la soirĂ©e habiter la rue, ne vous dĂ©plaise, pour voir madame entrer et sortir, lui dans un fiacre, et moi derriĂšre, tous deux morfondus et gelĂ©s, car câĂ©tait dans lâhiver ; lui ne sâen souciant guĂšre, moi jurant par-ci par-lĂ pour me soulager. Araminte. Est-il possible ? Dubois. Oui, madame. Ă la fin, ce train de vie mâennuya ; ma santĂ© sâaltĂ©rait, la sienne aussi. Je lui fis accroire que vous Ă©tiez Ă la campagne ; il le crut, et jâeus quelque repos. Mais nâalla-t-il pas, deux jours aprĂšs, vous rencontrer aux Tuileries, oĂč il avait Ă©tĂ© sâattrister de votre absence ! Au retour, il Ă©tait furieux ; il voulut me battre, tout bon quâil est ; moi, je ne le voulus point, et je le quittai. Mon bonheur ensuite mâa mis chez madame, oĂč, Ă force de se dĂ©mener, je le trouve parvenu Ă votre intendance ; ce quâil ne troquerait pas contre la place de lâempereur. Araminte. Y a-t-il rien de si particulier ? Je suis si lasse dâavoir des gens qui me trompent, que je me rĂ©jouissais de lâavoir parce quâil a de la probitĂ©. Ce nâest pas que je sois fĂąchĂ©e ; car je suis bien au-dessus de cela. Dubois. Il y aura de la bontĂ© Ă le renvoyer. Plus il voit madame, plus il sâachĂšve. Araminte. Vraiment, je le renverrais bien ; mais ce nâest pas lĂ ce qui le guĂ©rira. Je ne sais que dire Ă M. Remy qui me lâa recommandĂ©, et ceci mâembarrasse. Je ne vois pas trop comment mâen dĂ©faire honnĂȘtement. Dubois. Oui ; mais vous ferez un incurable, madame. Araminte, vivement. Oh ! tant pis pour lui ; je suis dans des circonstances oĂč je ne saurais me passer dâun intendant. Et puis, il nây a pas tant de risque que tu le crois. Au contraire, sâil y avait quelque chose qui pĂ»t ramener cet homme, câest lâhabitude de me voir plus quâil nâa fait ; ce serait mĂȘme un service Ă lui rendre. Dubois. Oui ; câest un remĂšde bien innocent. PremiĂšrement, il ne vous dira mot ; jamais vous nâentendrez parler de son amour. Araminte. En es-tu bien sĂ»r ? Dubois. Oh ! il ne faut pas en avoir peur ; il mourrait plutĂŽt. Il a un respect, une adoration, une humilitĂ© pour vous, qui nâest pas concevable. Est-ce que vous croyez quâil songe Ă ĂȘtre aimĂ© ? Nullement. Il dit que dans lâunivers il nây a personne qui le mĂ©rite ; il ne veut que vous voir, vous considĂ©rer, regarder vos yeux, vos grĂąces, votre belle taille ; et puis câest tout. Il me lâa dit mille fois. Araminte, haussant les Ă©paules. VoilĂ qui est bien digne de compassion ! Allons, je patienterai quelques jours, en attendant que jâen aie un autre. Au surplus, ne crains rien ; je suis contente de toi. Je rĂ©compenserai ton zĂšle et je ne veux pas que tu me quittes, entends-tu, Dubois ? Dubois. Madame, je vous suis dĂ©vouĂ© pour la vie. Araminte. Jâaurai soin de toi. Surtout quâil ne sache pas que je suis instruite ; garde un profond secret ; et que tout le monde, jusquâĂ Marton, ignore ce que tu mâas dit. Ce sont de ces choses qui ne doivent jamais percer. Dubois. Je nâen ai jamais parlĂ© quâĂ madame. Araminte. Le voici qui revient ; va-tâen. ScĂšne XV DORANTE, ARAMINTE. Araminte, un moment seule. La vĂ©ritĂ© est que voici une confidence dont je me serais bien passĂ©e moi-mĂȘme. Dorante. Madame, je me rends Ă vos ordres. Araminte. Oui, monsieur ; de quoi vous parlais-je ? Je lâai oubliĂ©. Dorante. Dâun procĂšs avec M. le comte Dorimont. Araminte. Je me remets ; je vous disais quâon veut nous marier. Dorante. Oui, madame ; et vous alliez, je crois, ajouter que vous nâĂ©tiez pas portĂ©e Ă ce mariage. Araminte. Il est vrai. Jâavais envie de vous charger dâexaminer lâaffaire afin de savoir si je ne risquerais rien Ă plaider ; mais je crois devoir vous dispenser de ce travail ; je ne suis pas sĂ»re de pouvoir vous garder. Dorante. Ah ! madame, vous avez eu la bontĂ© de me rassurer lĂ -dessus. Araminte. Oui ; je ne faisais pas rĂ©flexion que jâai promis Ă monsieur le comte de prendre un intendant de sa main. Vous voyez bien quâil ne serait pas honnĂȘte de manquer Ă sa parole, et du moins faut-il que je parle Ă celui quâil mâamĂšnera. Dorante. Je ne suis pas heureux ; rien ne me rĂ©ussit, et jâaurai la douleur dâĂȘtre renvoyĂ©. Araminte. Je ne dis pas cela ; il nây a rien de rĂ©solu lĂ -dessus. Dorante. Ne me laissez point dans lâincertitude oĂč je suis, madame. Araminte. Eh ! mais, oui, je tĂącherai que vous restiez ; je tĂącherai. Dorante. Vous mâordonnez donc de vous rendre compte de lâaffaire en question ? Araminte. Attendons ; si jâallais Ă©pouser le Comte, vous auriez pris une peine inutile. Dorante. Je croyais avoir entendu dire Ă madame quâelle nâavait point de penchant pour lui. Araminte. Pas encore. Dorante. Et dâailleurs, votre situation est si tranquille et si douce ! Araminte, Ă part. Je nâai pas le courage de lâaffliger !⊠Eh bien, oui-da, examinez toujours, examinez. Jâai des papiers dans mon cabinet, je vais les chercher. Vous viendrez les prendre, et je vous les donnerai. En sâen allant. Je nâoserais presque le regarder. ScĂšne XVI DORANTE, DUBOIS, venant dâun air mystĂ©rieux et comme passant. Dubois. Marton vous cherche pour vous montrer lâappartement quâon vous destine. Arlequin est allĂ© boire. Jâai dit que jâallais vous avertir. Comment vous traite-t-on ? Dorante. Quâelle est aimable ! Je suis enchantĂ© ! De quelle façon a-t-elle reçu ce que tu lui as dit ? Dubois, comme en fuyant. Elle opine tout doucement Ă vous garder par compassion ; elle espĂšre vous guĂ©rir par lâhabitude de la voir. Dorante, charmĂ©. SincĂšrement ? Dubois. Elle nâen rĂ©chappera point ; câest autant de pris. Je mâen retourne. Dorante. Reste, au contraire. Je crois que voici Marton. Dis-lui que madame mâattend pour me remettre des papiers, et que jâirai la trouver dĂšs que je les aurai. Dubois. Partez ; aussi bien ai-je un petit avis Ă donner Ă Marton. Il est bon de jeter dans tous les esprits les soupçons dont nous avons besoin. ScĂšne XVII DUBOIS, MARTON. Marton. OĂč est donc Dorante ? il me semble lâavoir vu avec toi. Dubois, brusquement. Il dit que Madame lâattend pour des papiers ; il reviendra ensuite. Au reste, quâest-il nĂ©cessaire quâil voie cet appartement ? Sâil nâen voulait pas, il serait bien dĂ©licat. Pardi, je lui conseillerais⊠Marton. Ce ne sont pas lĂ tes affaires je suis les ordres de madame. Dubois. Madame est bonne et sage ; mais prenez garde, ne trouvez-vous pas que ce petit galant-lĂ fait les yeux doux ? Marton. Il les fait comme il les a. Dubois. Je me trompe fort, si je nâai pas vu la mine de ce freluquet considĂ©rer, je ne sais oĂč, celle de madame. Marton. Eh bien, est-ce quâon te fĂąche, quand on la trouve belle ? Dubois. Non. Mais je me figure quelquefois quâil nâest venu ici que pour la voir de plus prĂšs. Marton, riant. Ah ! ah ! quelle idĂ©e ! Va, tu nây entends rien ; tu tây connais mal. Dubois, riant. Ah ! ah ! je suis donc bien sot ! Marton, riant en sâen allant. Ah ! ah ! lâoriginal avec ses observations ! Dubois, seul. Allez, allez, prenez toujours. Jâaurai soin de vous les faire trouver meilleures. Allons faire jouer toutes nos batteries.
hernani la repoussant avec une douceur grave. Il vous sied, mon amie, DâĂȘtre dans mon malheur toujours plus raffermie, De nây point renoncer, et de vouloir toujours. Jusquâau fond, jusquâau bout, accompagner mes jours. Câest un noble dessein, digne dâun cĆur fidĂšle !
Du 21 au 28 mars, c'est la semaine contre le racisme et lâantisĂ©mitisme ! Le 21 mars a Ă©tĂ© proclamĂ© "journĂ©e internationale pour l'Ă©limination de la discrimination raciale" en 1966 par l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations Unies. Aujourd'hui, vu l'actualitĂ©, il est important de rappeler nos valeurs Ă tous ! Ainsi, j'ai Ă©crit un petit poĂšme qui m'a Ă©tĂ© inspirĂ© du trĂšs beau poĂšme de LĂ©opold Sedar Senghor "PoĂšme Ă mon frĂšre blanc". Tu es noir et moi je suis blanc Est-ce qu'on est vraiment diffĂ©rent ? Non ! On est simplement deux ĂȘtres humains Qui veulent se tenir la main et vivre heureux dans un monde en paix oĂč personne ne serait rejetĂ© oĂč nos diffĂ©rences seraient effacĂ©es oĂč la couleur de peau ne serait plus observĂ©e. Tu es noir et moi je suis blanc Est-ce qu'on est vraiment diffĂ©rent ? Pour moi, on est pareil ! Je suis rouge quand j'attrape un coup de soleil Je suis mĂȘme vert de peur Toute ma vie, j'utilise toutes les couleurs Sur ma peau, alors oĂč est notre diffĂ©rence ? Moi je vois surtout de la diversitĂ© et de la tolĂ©rance ! Pour la semaine contre le racisme, j'Ă©cris ce petit poĂšme Pour vous montrer qu'on est tous les mĂȘmes ! Alors adieu Ă la discrimination ! Et bonjour Ă la rĂ©conciliation ! Qu'en pensez-vous ? Cher frĂšre blanc, Quand je suis nĂ©, j'Ă©tais noir, Quand j'ai grandi, j'Ă©tais noir, Quand je suis au soleil, je suis noir, Quand je suis malade, je suis noir, Quand je mourrai, je serai noir. Tandis que toi, homme blanc, Quand tu es nĂ©, tu Ă©tais rose, Quand tu as grandi, tu Ă©tais blanc, Quand tu vas au soleil, tu es rouge, Quand tu as froid, tu es bleu, Quand tu as peur, tu es vert, Quand tu es malade, tu es jaune, Quand tu mourras, tu seras gris. Alors, de nous deux, Qui est l'homme de couleur ?
Toutesles partitions de chants. Ce Répertoire Chorale met à votre disposition plus d'un millier de chants destinés à la liturgie. La plupart des partitions de ces chants sont proposées au format "Finale Ÿ" (.mus) : vous pouvez donc écouter et apprendre ces chants directement sur votre ordinateur sans savoir lire les notes de musique, au moyen du logiciel Finale Notepad (ex
Lorsquâon drague une femme ou quâon essaie de courtiser une nana, il est difficile de savoir sâil elle vous aime, mais pas impossible. Elle vous fait tourner la tĂȘte depuis un bon moment. Pourtant, vous ne savez pas si elle ressent les mĂȘmes sentiments que vous. Ses rĂ©actions semblent ambigĂŒes, mais en tout cas, le courant passe bien et les discussions vont bon train. Mais comment savoir si une femme vous aime et veut passer Ă lâĂ©tape supĂ©rieure ? Ătes-vous sĂ»r dâavoir quelque chose de plus que les autres mĂąles qui la courtisent ? Eh, oui ! VoilĂ diffĂ©rents tourments qui peuvent vous hanter dans votre quotidien. En effet, le fossĂ© entre je te veux en tant quâhomme de ma vie » et jâadore passer du temps avec toi, mon ami » est parfois peu perceptible pour la gent masculine. Mais ne vous en faites pas ! Il est toujours possible de savoir si vous plaisez Ă une femme, car il y a des petits dĂ©tails qui la trahiront, Ă un moment ou Ă un autre. Il suffit dâĂȘtre attentif Ă ses rĂ©actions sur un certain laps de temps. En dĂ©couvrant quelques-uns de ces dĂ©tails, vous saurez rapidement si le jeu en vaut la chandelle ou sâil faut vous retirer en bon gentleman. Voici 5 dĂ©tails qui vous aideront Ă rĂ©pondre Ă votre question Comment savoir si une femme vous aime ? ». DĂ©tail n° 1 lâenvie de passer constamment du temps avec vous pour savoir si une femme vous aime Passer du temps avec les gens que lâon aime est une chose tout Ă fait normale. Mais il y a toujours cette personne dâexception que les femmes auront envie de voir plus que leurs proches. En rĂ©alitĂ©, la relation de couple doit ĂȘtre abordĂ©e diffĂ©remment de vos relations amicales ou familiales. Et cela vaut dĂšs la pĂ©riode de sĂ©duction, oĂč vous nâĂȘtes pas encore un couple officiel et oĂč vous cherchez des indices pour vous aider Ă comment savoir si elle vous aime. Une relation de couple doit ĂȘtre choyĂ©e au quotidien, car lâamour eros » peut mourir si lâon ne prend pas soin de lui. Câest comme une rose que vous devez arroser rĂ©guliĂšrement, au risque de la voir disparaĂźtre aprĂšs un certain temps. De lâattention, des moments de qualitĂ© et de la tendresse. Tout cela contribue Ă renforcer la romance quâil y a entre nous. Ă lâopposĂ©, lâamitiĂ© et lâamour de la famille sont des choses gĂ©nĂ©ralement acquises. Votre famille vous aimera sans condition, quelles que soient les circonstances, et certains de vos amis seront des frĂšres/sĆurs de cĆur pour toute la vie. Vous nâavez donc pas besoin de les voir en tout temps. Quelques rencontres impromptues feront largement lâaffaire pour vous rendre heureux. Comment savoir si une fille vous aime est donc assez simple elle aura du mal Ă se passer de vous. Au dĂ©but, cela se manifestera sans doute avec des appels, des SMS et des sĂ©ances de tchats sur les rĂ©seaux sociaux. Mais au final, elle voudra multiplier les rendez-vous en votre compagnie. En revanche, une femme reste un tantinet complexe, voire compliquĂ©e, par rapport Ă lâhomme. Celle-ci ne va pas se jeter directement vers vous, car dans son esprit, câest lâhomme qui devra toujours faire le premier pas. En revanche, elle vous enverra des signes subtils pour vous faire comprendre quâelle a hĂąte de vous revoir. MalgrĂ© tout, certaines femmes se montrent explicites sur ce quâelles veulent. Elles nâiront peut-ĂȘtre pas jusquâĂ organiser le rendez-vous chercher lâendroit, prĂ©parer le transport, etc., mais elles manifesteront leur envie de passer du temps avec vous. Jâai aimĂ© notre tĂȘte-Ă -tĂȘte de cet aprĂšs-midi. Ă quand la prochaine fois ? » est lâun des meilleurs messages que vous pourriez avoir. Elle vous lance dĂ©jĂ une perche. Câest le signe Ă©vident qui vous aide Ă comment savoir si une femme vous aime. Pour celles qui prĂ©fĂšrent garder un peu de mystĂšre, les formules prĂ©fĂ©rĂ©es seront, par exemple Jâai vu un nouveau cinĂ© aujourdâhui, qui a lâair chouette / Je suis dĂ©jĂ déçue Ă lâidĂ©e dâavoir un aprĂšs-midi vide, samedi ». Nâoubliez pas que pour chaque parole prononcĂ©e par une femme, il y a une idĂ©e qui se cache derriĂšre. Quand il sâagit dâamour, cette derniĂšre parle rarement dans le vent. Si elle a dĂ©cidĂ© de vous faire part de ces informations, câest quâelle attend une rĂ©action positive » de votre part. Et croyez-nous ! Elle le fera bien plus souvent que vous ne le pensez. Peut-ĂȘtre tous les 2-3 jours. Bien Ă©videmment, peut-ĂȘtre que quelques-unes dâentre elles passeraient tous les jours avec vous, si elles le pouvaient. Mais durant la phase de sĂ©duction, mettez quelques barriĂšres raisonnables afin de ne pas vous lasser. Sinon, la flamme qui sâest allumĂ©e risque de sâessouffler rapidement en raison dâun manque dâespace accordĂ© Ă chaque partie prenante. DĂ©tail n° 2 les appels et les messages dans la nuit Dans quelle mesure les appels et les messages vous aident Ă comment savoir si elle vous aime ? VoilĂ une question pertinente, car actuellement, les contacts sur tĂ©lĂ©phone et sur internet sont des choses courantes en raison des obligations professionnelles et mĂȘme personnelles. Mais câest le moment du contact qui nous intĂ©resse dans ce cas prĂ©cis. Bien sĂ»r que votre famille et vos amis pourraient vous contacter Ă nâimporte quel moment de la journĂ©e. Mais une femme qui vous interpelle en pleine nuit est une femme qui cherche 100 % de votre attention. La nuit est un instant propice pour parler Ă lâhomme qui leur plaĂźt, car il est dĂ©jĂ Ă la maison, prĂȘt Ă se reposer, mais aussi Ă entamer une discussion sans toutes les contraintes de la journĂ©e. Il ne sâagit Ă©videmment pas dâune discussion dâune minute pour vous poser une question prĂ©cise. LĂ , il sâagirait dâun appel classique », sans arriĂšre-pensĂ©e. Mais une femme qui vous aime voudra vous Ă©crire et vous appeler pour prendre des nouvelles, pour parler de tout et de rien. Comment savoir si une femme vous aime Ă travers ce quâelle vous dit donc en pratique ? Posez-lui la question Comment vas-tu ? Tu as des nouvelles ? ». Si elle reste Ă©vasive avec des phrases de ce type Je vais trĂšs bien. Des nouvelles ? Pas grand-chose. Je voulais seulement discuter avec toi. », câest quâelle est venue vers vous dans lâespoir de favoriser les Ă©changes et, pourquoi pas, entamer le jeu de la sĂ©duction. Encore une fois, gardez en tĂȘte quâune femme aura beaucoup de mal Ă faire le premier pas vers vous. Mais si elle daigne vous contacter en pleine nuit, vers 22 ou 23 h, câest que vous en valez sĂ»rement la peine. RĂ©jouissez-vous ! Vous avez une touche. Mais ne vous reposez pas non plus sur vos lauriers ! Mais la durĂ©e de lâappel ou du tchat est-elle significative pour vous aider Ă comment savoir si une femme vous aime ? La rĂ©ponse est oui, mais deux circonstances sont Ă considĂ©rer. La premiĂšre elle prend contact avec vous pour vous parler longuement. Cela veut dire quâelle veut vous consacrer du temps, ce qui montre son amour Ă votre Ă©gard. La seconde elle prend contact avec juste » pour vous souhaiter bonne nuit. VoilĂ un dĂ©tail qui trahit ! Et lĂ , son amour est Ă©vident en Ă peine quelques secondes. Si une femme prend la peine de vous appeler pour cette seule raison, câest que votre valeur Ă ses yeux est beaucoup plus importante que vous ne le pensez. Eh, oui ! Quelle femme irait prendre quelques minutes de sa vie pour ce prĂ©texte ? Une femme amoureuse. Pour satisfaire votre question Comment savoir si une femme vous aime », apprenez aussi Ă diffĂ©rencier lâimpact dâun message et dâun appel ! Opter pour un message est un signe de rĂ©serve, car lâon peut encore se cacher derriĂšre un appareil et rĂ©flĂ©chir avant de rĂ©pondre. Lâappel, quant Ă lui, exige des rĂ©actions spontanĂ©es. Une femme qui prĂ©fĂšre lâappel nâaura donc rien Ă cacher. Elle sait dans quoi elle sâengage, mais elle prend tout de mĂȘme le risque. LĂ , vous ĂȘtes sĂ»r de ne pas avoir affaire Ă une allumeuse qui envoie des messages Ă tout le monde. Effectivement, en appel, ce serait ridicule dâagir ainsi avec bon nombre dâhommes. DĂ©tail n° 3 les contacts tactiles Comment savoir si elle vous aime au-delĂ des mots ? Alors, oui. Les mots jouent un grand rĂŽle dans le jeu de la sĂ©duction. Mais les gestes sont tout aussi significatifs. Le langage verbal ne vaut pas seulement dans les hautes sphĂšres de la politique oĂč tout mouvement doit ĂȘtre calculĂ© et maĂźtrisĂ©, car une femme qui vous aime peut ĂȘtre toute aussi tactile, et ce, quâelle le fasse exprĂšs ou non. Il y a deux scĂ©narios qui peuvent survenir lorsquâil sâagit de se toucher. Le premier met en scĂšne une femme timide qui prend son courage Ă deux mains pour multiplier les contacts physiques entre vous. Il ne sâagit pas de gestes dĂ©placĂ©s. Si vous faites attention, vous verrez une gĂȘne venant dâelle lorsquâelle fera lâeffort de vous toucher. Regardez-la dans les yeux lorsquâelle le fera pas un regard mĂ©chant, juste un regard approbateur ! Elle rougira de suite si elle vous aime. Le second scĂ©nario, lui, concerne une femme qui est naturellement tactile et qui, Ă travers son toucher, vous montrera clairement ce quâelle veut. Cette derniĂšre sera sans doute amenĂ©e Ă poser sa tĂȘte sur votre Ă©paule ou Ă effleurer votre main avec la sienne. Dans tous les cas, ce sont des signes qui vous aideront mieux Ă comment savoir si une femme vous aime, Ă comprendre le langage corporel. Quoi quâil en soit, il ne faut pas toujours penser que le fait quâune femme vous touche veut dire quâelle vous aime. Comme Ă©voquĂ© prĂ©cĂ©demment, il existe des femmes qui sont dâun naturel tactile. Observez donc comment elle prend contact avec vous. Si elle vous tapote ou vous pousse un peu aprĂšs une blague, il nây a aucune raison de sâenflammer. Vous avez affaire Ă une bonne amie, sans plus. Il faudra par ailleurs faire attention aux femmes qui ne cherchent pas dâhistoire sĂ©rieuse avec vous. Ces chasseuses » nâont pas froid aux yeux. Elles vous feront comprendre avec des gestes suggestifs » quâelles souhaitent uniquement sâamuser, non pas tomber amoureuse de vous. Il nây a aucun doute possible sur leurs intentions Ă©tant donnĂ© que leurs gestes sont gĂ©nĂ©ralement sans Ă©quivoque. Comment savoir si une femme vous aime via le toucher est aussi vĂ©rifiable par vous-mĂȘme. Essayez de vous isoler avec la femme qui vous intĂ©resse, et prenez-lui la main ou caressez-la ! Si vraiment elle vous porte un intĂ©rĂȘt, elle nâaura aucunement envie de retirer vos mains de son corps. Dâailleurs, si elle se met Ă vous rendre vos mouvements tendres, il est certain quâelle apprĂ©cie et quâelle a du mal Ă cacher ses vĂ©ritables sentiments. Dans la plupart des cas, les femmes ne se rendront mĂȘme pas du mouvement de leur corps si lâambiance est propice Ă la romance. Câest ce genre de dĂ©tails que vous devez mettre Ă profit pour vĂ©rifier vos incertitudes le fait quâelle vous aime ou non. Ne sous-estimez surtout pas le pouvoir des gestes par rapport aux mots ! Certes, les deux langages seront Ă utiliser ensemble afin de mettre toutes les chances de votre cĂŽtĂ©. Mais en somme, nous voulons vous faire comprendre quâune sĂ©duction sans aucun contact physique nâapportera pas grand-chose. La beautĂ© de votre amour sâil existe de son cĂŽtĂ© risque de sâĂ©vanouir plus vite que vous ne le pensez. DĂ©tail n° 4 un soin physique et vestimentaire Lâadage lâhabit ne fait pas le moine » est peut-ĂȘtre applicable dans plusieurs domaines. Mais en relations humaines, plus prĂ©cisĂ©ment en amour, la chose est plus complexe. Comment savoir si une femme vous aime est aussi perceptible Ă travers lâimage extĂ©rieure que celle-ci vĂ©hicule. Plusieurs femmes pourront vous dire quâelles vous aiment et vous le montrer avec des cĂąlins ainsi que des baisers. Mais cela ne pourrait ĂȘtre quâune façade. Une femme qui voit en vous une grande valeur fera attention Ă son image en public. Elle voudra, Ă coup sĂ»r, se mettre en avant afin de vous sĂ©duire, et ce, mĂȘme en Ă©tant loin de vous. Voici deux tactiques qui vous montreront comment savoir si une femme vous aime. Si vous ĂȘtes tous les deux amis sur un rĂ©seau social, elle commencera Ă soigner les photos dâelles quâelle souhaitera mettre en ligne. En effet, bien plus souvent que vous ne le pensez, une photo mise en ligne par une femme est destinĂ©e uniquement Ă lâhomme quâelle aime. Quelques fois, elle voudra mĂȘme ajouter une lĂ©gende relativement explicite qui montre quâelle tient Ă quelquâun, sans doute vous. Mais Ă aucun moment, elle ne vous enverra une photo dâelle en privĂ©, au risque de paraĂźtre ridicule. Si elle commence Ă vous demander des conseils sur son apparence, retirez-vous ! Elle vous considĂšre sans doute comme un bon ami, et rien dâautre. Il y a Ă©galement une deuxiĂšme tactique qui nâest applicable que lors de vrais rendez-vous. Si elle est Ă©prise de vous, elle voudra se montrer sous ses meilleurs jours, parfois mĂȘme se mettre sur son 31. Elle voudra passer assez de temps Ă se prĂ©parer pour que tout soit parfait. Celle-ci serait mĂȘme capable de reculer lâheure de votre rencontre pour ne pas se presser. Si vous aviez lâhabitude de voir la femme que vous aimez dans une certaine tenue et quâaprĂšs un certain temps, elle prend beaucoup plus soin de son corps quand elle est avec vous, câest quâelle souhaite que vous lâaimiez, non seulement pour son caractĂšre, mais aussi pour le physique. Comment savoir si une femme vous aime » nâest pas la mĂȘme chose que comment savoir si un homme vous aime ». Les femmes savent que lâhomme est sensible par rapport Ă ce quâil voit. Le visuel est, pour lui, tout aussi important que le reste. Vous vous dites sĂ»rement que lâhomme est plus exigeant quâil nây paraĂźt, mais câest pourtant le cas. Et quoi que vous fassiez pour vous persuader du contraire, il vous est toujours agrĂ©able de voir une fille gentille, attentionnĂ©e⊠mais surtout belle. Câest sur ce petit » dĂ©tail visuel que toute sa stratĂ©gie prendra forme. Mais vous devrez vraiment ĂȘtre attentif par rapport Ă ses habitudes. Effectivement, vous ĂȘtes peut-ĂȘtre tombĂ© sur une fille qui, au quotidien, aime ĂȘtre belle. Pas forcĂ©ment pour quelquâun. Câest peut-ĂȘtre juste sa nature. Dans ce cas-lĂ , il faudra observer son Ă©volution physique et vestimentaire avec soin. Prenez du temps pour vĂ©rifier et retenir ce quâelle met habituellement. Puis, faites la comparaison avec ce quâelle met en votre compagnie. Si vous voyez une amĂ©lioration flagrante, câest que vous ĂȘtes spĂ©cial pour elle. Elle veut donc se donner Ă fond pour vos beaux yeux. DĂ©tail n° 5 la prĂ©sentation aux proches Dis-moi qui tu frĂ©quentes, et je te dirai qui tu es » est un proverbe bien utile dans votre situation. Il rĂ©pond parfaitement Ă votre question Comment savoir si une femme vous aime ? ». Ă vrai dire, lâentourage de votre conquĂȘte est bien plus rĂ©vĂ©lateur de ses sentiments que vous ne le pensez. Pour vous, il est peut-ĂȘtre Ă©vident de prĂ©senter lâhomme que lâon aime Ă ses proches, que ce nâest quâun dĂ©tail, mais cela est compliquĂ© pour une femme. En effet, la femme est confrontĂ©e Ă des jugements sociaux plus lourds. Câest pourquoi elle doit faire attention Ă son image beaucoup plus que vous. Elle ne voudra jamais vous prĂ©senter aux personnes qui lui sont chĂšres, que ce soit des amis ou de la famille, Ă moins quâelle tienne Ă©normĂ©ment Ă vous. Comment savoir si une femme vous aime Ă travers ses proches est encore plus facile durant la pĂ©riode de sĂ©duction. Si vous nâĂȘtes pas encore un couple officiel et quâelle parvient toutefois Ă trouver le courage nĂ©cessaire pour vous faire connaĂźtre son entourage, câest que vous ĂȘtes bien inestimable Ă ses yeux. Câest un risque Ă©norme quâelle prend, en sachant que vous deux, cela pourrait ne mĂȘme pas marcher. Mais attention ! Les circonstances jouent beaucoup en ce qui concerne la prĂ©sentation. Si vous marchez ensemble dans la rue et que vous croisez sa famille ou ses meilleurs amis par hasard, il va de soi que vous serez prĂ©sentĂ©. AprĂšs tout, câest la moindre des politesses. Si cela arrive, ne vous enflammez pas trop vite. Il sâagirait juste dâun concours de circonstances inopinĂ© qui a amenĂ© une chose Ă une autre. Rien de vraiment significatif. Faites aussi attention aux affinitĂ©s quâelle a avec les personnes quâelle vous prĂ©sente, car il y a proche » et PROCHE » ! Durant vos discussions, demandez-lui plus de dĂ©tails concernant ses amis surtout, pour savoir qui sont les meilleurs parmi toutes ses connaissances. De cette façon, vous pourrez Ă©liminer les Ă©lĂ©ments non importants » durant les prĂ©sentes. Eh, oui ! Si elle vous prĂ©sente Ă un collĂšgue de bureau avec lequel vous devrez parler de boulot 2 minutes, ne vous sentez pas trop spĂ©cial. Par contre, si vous ĂȘtes amenĂ© Ă rencontrer sa meilleure amie, trĂšs proche de sa famille, durant un dĂ©jeuner ou un dĂźner programmĂ© depuis assez longtemps, vous pouvez vous sentir honorĂ©. Enfin, soyez attentif Ă ce qui se passe autour de vous durant la rencontre ! Des personnes vĂ©ritablement proches se feront sans doute des signes Ă un moment ou Ă un autre, en guise de commentaires Ă votre propos. Cela est un dĂ©tail flagrant qui vous aide Ă comment savoir si une femme vous aime. En outre, si la phrase Je suis bien contente de te rencontrer. Marie nous a tellement parlĂ© de toi. » sort, vous avez touchĂ© le jackpot. Que ce soit fait exprĂšs ou non, cette affirmation montre bien que Marie ou tout autre prĂ©nom vous aime, au point dâen toucher deux mots Ă sa famille ou ses amis. Ces 5 dĂ©tails sont, au final, des signes cruciaux pour vous aider dans votre quĂȘte. Comment savoir si une femme vous aime nâest pas une chose facile. Mais grĂące Ă ces petites astuces, nous espĂ©rons que vous allez accroĂźtre vos chances de trouver le grand amour, sans perdre trop de temps. Nos articles Emballer une meuf Demander Ă une femme de sortir avec
Aujourdhui tu m'as perdu.Tu étais la premiÚre personne à pouvoir m'atteindre, tu seras la derniÚre a présent. " Ajouter. Création : 05/09/2012 à 08:56 Mise à jour : 14/06/2022 à 02:10. Retour au blog de Depot-de-sentiments . Si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autres. Tu seras pour moi unique au monde et je serais pour toi unique au monde. J'étais sans
Offrir un poĂšme dâamour court et mignon Ă une fille ou un garçon que lâon aime. PoĂšmes courts pour femme et poĂ©sie romantique pour homme. Lui dire Je tâaime avec un magnifique poĂšme dâamour dâun homme amoureux ou dâune femme amoureuse. Magnifique message dâamour pour lui ou elle Beaux poĂšmes courts dâamour pour dire Je tâaime SĂ©lection de petits poĂšmes romantiques et courts messages dâamour Ă offrir Ă son Ă©pouse, sa copine, son mari, son copain ou une personne que lâon aime en secret. đ Beau poĂšme dâamour court pour lui dire Je tâaime Depuis Toi ⊠Depuis que je tâaime ma vie nâest plus la mĂȘme Depuis Toi, mon existence est un beau poĂšme Je tâaime pour ce que tu es et gĂ©nĂšres en moi. Mais aussi pour ce que je suis quand je suis avec toi Tu es mon bonheur tant dĂ©sirĂ©. Tu es tout ce que je souhaitais. Mon bonheur chaque jour renouvelĂ©. Ma raison de vivre et dâespĂ©rer. Amoureusement ⊠Celle qui tâaime ⊠Celui qui tâaime ⊠đ đ Beau poĂšme dâamour court pour fille Tu es un fille magnifique Tâaimer est le destin de mon cĆur. Ton amour est mon chemin de douceur. Tu es une femme de toute beautĂ©. Tu es ma femme, mon Ă©ternel Ă©tĂ©. Quand tu me manques Je pose ma main sur mon coeur Je ferme les yeux Car je sais que tu a pris mon cĆur pour demeure. A une fille unique que jâaime tellement. đ đ Beau poĂšme dâamour court pour femme A la plus belle des femmes Tu es mon plus beau projet Tu es celle que jâai choisie pour femme Tu es celle qui alimente ma flamme Tu es un cadeau de la destinĂ©e. Que le Dieu de lâamour protĂšge notre union Pour sâenlacer sans jamais nous lasser Que la vie chaque jour alimente notre passion Pour sâaimer aujourdâhui et pour lâĂ©ternitĂ©. De la part de ton homme amoureux Un homme Ă©panoui que tu rends heureux. Bisou trĂšs doux de partout ⊠Je tâaime Ă la folie. đ Petit mot dâamour pour dire je tâaime Ă un garçon ou une fille đ PoĂ©sie romantique courte pour ma femme Tâaimer est ma seule destinĂ©e Ton amour est mon rĂȘve rĂ©alisĂ©. Tu es une fille de toute beautĂ© Tu es ma dĂ©esse, ma dulcinĂ©e. Quand je pense Ă Toi Je suis rempli de joie. Quand Je pense Ă Toi Je retrouve la foi. A ma copine magnifique jâaime trĂšs fort. đ đ Tendre poĂšme dâamour court pour garçon A mon beau mec Ă moi Mon petit bonheur Ă moi câest toi Le seul homme qui me remplit de joie Un garçon que jâaime comme je nâai jamais aimĂ© Un garçon qui fait de ma vie, un Ă©ternel Ă©tĂ©. Merci Ă toi de faire de moi La plus heureuse des filles. Bisous tendres dâune femme amoureuse. đ đ Poeme dâamour court pour homme PoĂšme pour mon homme chĂ©ri De toi, je nâattends pas de cadeaux hors de prix De toi, je nâattends pas dâĂȘtre aimĂ©e Ă la folie Le plus beau cadeau que tu puisses me faire Câest me donner de ton temps et ta tendresse sincĂšre. Tu es lâhomme que jâai choisi. Celui qui embellit ma vie. Avec toi, je veux vivre le plus beau Avec toi, le monde paraĂźt plus beau Je tâaime, Je tâaime, Je tâaime encore et toujours Une femme amoureuse ⊠De Toi đ đ Poeme dâamour court Ă©crit par Victor Hugo â Une belle dĂ©claration dâamour dâun poĂšte français connu le poĂšte romantique Victor Hugo â Ă une femme Enfant ! si jâĂ©tais roi, je donnerais lâempire, Et mon char, et mon sceptre, et mon peuple Ă genoux Et ma couronne dâor, et mes bains de porphyre, Et mes flottes, Ă qui la mer ne peut suffire, Pour un regard de vous ! Si jâĂ©tais Dieu, la terre et lâair avec les ondes, Les anges, les dĂ©mons courbĂ©s devant ma loi, Et le profond chaos aux entrailles fĂ©condes, LâĂ©ternitĂ©, lâespace, et les cieux, et les mondes, Pour un baiser de toi ! Victor Hugo đ đ Petit poeme dâamour romantique cĂ©lĂšbre Se voir le plus possible Recueil PremiĂšres poĂ©sies 1829 Se voir le plus possible et sâaimer seulement, Sans ruse et sans dĂ©tours, sans honte ni mensonge, Sans quâun dĂ©sir nous trompe, ou quâun remords nous ronge, Vivre Ă deux et donner son cĆur Ă tout moment ; Respecter sa pensĂ©e aussi loin quâon y plonge, Faire de son amour un jour au lieu dâun songe, Et dans cette clartĂ© respirer librement â Ainsi respirait Laure et chantait son amant. Vous dont chaque pas touche Ă la grĂące suprĂȘme, Câest vous, la tĂȘte en fleurs, quâon croirait sans souci, Câest vous qui me disiez quâil faut aimer ainsi. Et câest moi, vieil enfant du doute et du blasphĂšme, Qui vous Ă©coute, et pense, et vous rĂ©ponds ceci Oui, lâon vit autrement, mais câest ainsi quâon aime. PoĂ©sie romantique dâAlfred de Musset đ đ Tendre poeme dâamour pour lui De tous les hommes tu es le meilleur Le seul a avoir trouvĂ© la clĂ© de mon coeur De tous les hommes tu es le plus tendre Le seul que jâaime de janvier Ă dĂ©cembre Tu es un homme unique. Mon amant magnifique. Tu es un garçon si mignon Le seul Ă qui je donne mon affection Tu fais de moi la plus heureuse des femmes Seule la beautĂ© de ton sourire alimente ma flamme Dans tes bras, je suis une femme Ă©panouie Tâaimer redonne du sens Ă ma vie. Je tâaime mon chĂ©ri dâamour. đ đ PoĂšme dâamour connu pour elle Lâamoureuse Recueil Capitale de la douleur 1926 Elle est debout sur mes paupiĂšres Et ses cheveux sont dans les miens, Elle a la forme de mes mains, Elle a la couleur de mes yeux, Elle sâengloutit dans mon ombre Comme une pierre sur le ciel. Elle a toujours les yeux ouverts Et ne me laisse pas dormir. Ses rĂȘves en pleine lumiĂšre Font sâĂ©vaporer les soleils, Me font rire, pleurer et rire, Parler sans avoir rien Ă dire. Texte romantique de Paul Ăluard. đ đ Court poĂšme dâamour pour un anniversaire A lâoccasion de ton anniversaire mon amour Je tâenvoie de belles paroles pleines de douceur A lâoccasion de ton anniversaire mon cĆur Je tâenvoie des mots de tendresse et de velours Joyeux anniversaire Ă toi que jâaime Je te dĂ©dicace les mots dâamour de ce poĂšme Tu es un cadeau de la vie offert Ă mon coeur Tu es ma raison de vivre, mon beau bonheur Joyeux anniversaire Je tâaime. â Trouver un autre modĂšle de message dâanniversaire romantique. đ đ Petit poĂšme pour un bouquet de fleurs Mon amour de tous les jours Jâai Ă©crit pour toi ce petit poĂšme Pour te rappeler combien Je tâaime Jâai tâoffre ce beau bouquet de fleurs Pour te rappeler combien tu es cher Ă mon coeur En ma vie tu es un jardin de roses Un paradis oĂč 1000 Je tâaime Ă©closent Que ces quelques fleurs du bonheur Inondent dâamour ton petit coeur. Je tâaime tellement ⊠â Offrir un petit mot avec un bouquet de fleurs romantique. đ đ Mon amour Jâai besoin de toi Jâai besoin de tes cĂąlins Jâai besoin de tes baisers Jâai besoin de ton cĆur amoureux Jâai besoin de ta chaleur Jâai besoin de ta douceur Jâai besoin de ton amour Jâai besoin de toi tout simplement đ PoĂšme court et mignon pour dire je tâaime Petits poĂšmes romantiques pour elle ou lui Offrir Ă une fille Ă©pouse, compagne, amante, petite-amie, copine que lâon aime ou un garçon mari, amant, copain, ami que lâon aime une petite poĂ©sie romantique qui exprime ses sentiments amoureux avec quelques belles phrases dâamour et poĂ©tiques. đ Sms Jâai besoin de toi poĂ©tique Jâai tant besoin de toi ⊠Sans toi mon coeur se perd. Sans toi je perds tous mes repĂšres. Je ne sais pas toujours oĂč mon chemin me mĂšne Mais je marche mieux quand ma main serre la tienne. A chaque instant jâai besoin de toi Mon bonheur Ă moi Câest nos moments Ă Nous ! Tu es mon seul amour, si doux LâĂ©lu de mon cĆur, je nâaime que toi. Tendrement ⊠đ đ Magnifique poeme dâamour Ă offrir Ma plus belle envie Toi Une envie de tâembrasser Une envie de sentir ta prĂ©sence Une envie de tâavoir prĂšs de moi Une envie de te serrer dans mes bras Une envie de tâaimer Une envie de tes sourires Une envie de tes regards ⊠Une envie de toi ⊠Tout simplement une envie que tu sois lĂ . Tu me manques ⊠Je tâaime ⊠đ đ PoĂšme dâamour court Je tâaime Tâaimer est un voyage au pays du bonheur Tâaimer soulage mon cĆur de toute douleur Vivre sans toi chĂ©ri est un naufrage mĂ©lancolique Vivre avec toi mon amour est un cadeau magnifique Je tâaime plus que tout ⊠đ đ Petit poĂšme romantique par sms Sans toi mon existence perd tout son sens Sans toi vivre ne rime plus quâavec souffrance Tu es mon plus beau poĂšme dâamour Tu es celle qui mâapporte la joie nuit et jour đ đ Message Bonne nuit mon amour par sms Chaque nuit avant de mâendormir je pense Ă toi Tu hantes mes rĂȘves et adoucies mon sommeil Chaque nuit avant de me coucher tu embellies mes pensĂ©es Tu es ma seule raison de vivre et dâaimer, tu es ma destinĂ©e Je tâaime đ đ Texto poĂ©tique Ă son Ăąme soeur Mon chĂ©ri Je tâenvoie ce petit poĂšme dâamour par sms Pour te dire en quelques doux mots toute ma tendresse Que ce court poĂšme te couvre des plus beaux sentiments Que ce petit poĂšme romantique tâaccompagne Ă©ternellement đ đ PriĂšre romantique Ă un homme ou une femme Que Dieu entende cette belle priĂšre dâamour Que Dieu exauce tous mes vĆux amoureux Que Dieu unisse nos deux cĆurs pour toujours Que ce tendre poĂšme nous rende heureux Je tâadore mon coeur merveilleux ⊠đ đ Belle lettre par sms pour dire Je tâaime Ecrire une petite lettre dâamour Ă celle que lâon aime Câest Ă©crire des mots romantiques avec lâencre de son cĆur Ecrire une dĂ©claration dâamour Ă celle que lâon aime Câest Ă©crire un discours fait de sentiments et de splendeur Que ces quelques lignes amoureuses Te couvrent de mes pensĂ©es affectueuses. Tu as trouvĂ© la clef de mon coeur Aujourdâhui, il ne bat quâen ton honneur. Tu es mon amour, mon Ăąme soeur Tu es, comme le velours, plein de douceur Tu es ma belle histoire dâamour Celle qui durera toujours. Toute mon affection est pour toi. Je tâembrasse respectueusement. đ đ Petit discours de demande en mariage Tu es mon homme, je suis ta femme ! Nous formons un beau couple Mari et Ă©pouse je nous veux, demander ta main est mon vĆu. Nous nous aimons tellement ! De tendresse remplissons nos coupes Que ce message de demande en mariage nous rende heureux tous les deux. Veux-tu mâĂ©pouser ? â Trouver un modĂšle de lettre de demande en mariage simple et belle.
Tues unique pour moi. Je tâaimerai jusquâĂ la fin des temps. #6 Je suis amoureux de ton cĆur depuis quâil a touchĂ© le mien et quâil lâa fait battre si fort. Depuis, Ă©coute-le, ils battent Ă lâunisson. #7 Rien ne peut me rendre plus heureuse que de tâavoir pour moi, avec moi. Je tâaime tellement. Rien ni personne ne nous sĂ©parera. 10 autres messages romantiques #8 Dire
...........PoussiĂšre dans une nuit sans Ă©toiles.. Larmes dans une vague de rosĂ©e. Je ne suis que rien............Trace de soleil Ă l'ombre de ta vie. Brume de sourire au bord de mes lĂšvres. Je ne suis qu'un...........petit rien.. Souffle de toi .au creux de notre. passĂ©.. Apparence. de bien-ĂȘtre .dans un nid de...........nous. Je ne suis qu'un rien fragile.' Gouttes d'or dans tes yeux. EphĂ©mĂšre pensĂ©e dans notre...........avenir. Je deviendrai plus que rien.. AvancĂ©e rĂ©ticente vers l'inconnu.. Nuage de volontĂ© dans...........ce ciel d'incertitudes.' Brouillon incomplet de futilitĂ©s.' Je serai moi sans rien. Elixir de passion...........dans une potion de vie.. Abscence. brutale dans le vide de notre. histoire.. Rien. ne sera plus...........que moi.. Empreinte de ton retour au fin fond de mon moi.' Cicatrice de mon amour brulĂ© vif............Je serai rien et plus encore.' Souffle fertile de l'abandon oubliĂ© dans une hĂąte trop maquillĂ©e............Inertie retentissante, solitude Ă©crasante, je ne serai rien sans toi. Posted on Thursday, 25 October 2007 at 1121 PMEdited on Friday, 26 October 2007 at 949 PM
Jeserai Ă Toi, Tu seras Ă moi, Ensemble pour l'Ă©ternitĂ©. Nos cĆurs unis d'un mĂȘme amour, Ensemble pour l'Ă©ternitĂ©.
Cher frĂšre blanc, Quand je suis nĂ©, jâĂ©tais noir, Quand jâai grandi, jâĂ©tais noir, Quand je suis au soleil, je suis noir, Quand je suis malade, je suis noir, Quand je mourrai, je serai noir. Tandis que toi, homme blanc, Quand tu es nĂ©, tu Ă©tais rose, Quand tu as grandi, tu Ă©tais blanc, Quand tu vas au soleil, tu es rouge, Quand tu as froid, tu es bleu, Quand tu as peur, tu es vert, Quand tu es malade, tu es jaune, Quand tu mourras, tu seras gris. Alors, de nous deux, Qui est lâhomme de couleur ? Il semblerait que ce poĂšme soit attribuĂ© Ă tort Ă LĂ©opold SĂ©dar SENGHOR. En effet, ces lignes nâapparaissent dans aucun de ses Ă©crits. Voir lâexplication de M. Pierre-Yves SENGHOR dans les commentaires ci-dessous.
H9Sf2iB. 267 250 337 76 92 150 294 84 182
aimé aimé tu es à moi je suis à toi