Participationen baisse à 17 heures. Le taux de participation à 17 heures s’établit à 65 % en France métropolitaine, en baisse de 4,4 points par rapport à 2017, indique le ministère de l’Intérieur. La participation atteignait 25,48 % à midi, en recul de trois points par rapport à 2017. Annoncée à des niveaux record, l
Économie La remise en cause des 35 heures va agiter la campagne des législatives. Mais combien de temps travaille-t-on réellement en France et chez nos voisins ? Contrairement aux idées reçues, les Français travaillent bien davantage que leurs voisins. La durée d'emploi en France était de 1 482 heures par an en 2015. Contre 1 371 en Allemagne, 1 419 en Hollande ou 1 457 au Danemark. Photo d'illustration centre commercial de la Toison d'or à Dijon. © AFP/JEFF PACHOUD Le temps de travail est un terme trompeur. En effet, s'il est souvent mobilisé au cours de conflits ou de controverses, il désigne en réalité la durée reconnue de l'emploi », plutôt que le temps de travail ». En effet, ses estimations statistiques excluent le travail domestique, qui regroupe pourtant un nombre d'heures supérieur au travail salarié en France. Les femmes à temps partiel, sujettes à une division inégale des tâches domestiques ou à une situation monoparentale, passent toujours plus de temps en travail domestique qu'en travail salarié. En outre, le temps de travail réduit la notion de temps » à la seule durée, laissant de côté d'autres dimensions temporelles horaires, rythme, prévisibilité…. De plus, il est aveugle au contenu effectif des tâches. Par exemple, dans les années 2000, certaines industries ont augmenté le nombre de secondes effectives de travail accompli par minute. Une réduction du temps d'emploi peut donc s'accompagner d'une intensification de l'activité, c'est-à-dire d'une hausse du temps de travail. Le nombre d'heures non déclarées ou non comptées comme pour les cadres supérieurs salariés payés à la journée et non à l'heure achève de brouiller les pistes lorsque l'on tente d'identifier les durées d'emploi réelles. Une baisse généralisée de la durée d'emploi La durée d'emploi ne doit pas non plus faire oublier la qualité d'emploi. À ce titre, on assiste depuis une décennie à la montée des horaires atypiques », c'est-à-dire qui ne correspondent pas à la norme d'emploi à plein temps et en semaine. Le travail le dimanche et le temps partiel, par exemple, sont en croissance sur le continent européen. Quoi qu'il en soit, une fois ces précautions d'usage prises, la durée d'emploi a baissé dans tous les pays industrialisés depuis le début du siècle, sans exception. Depuis 1950, pour des pays comme les États-Unis, le Japon, l'Allemagne ou la France, la diminution avoisine 25 %. Cette baisse tendancielle s'explique par des évolutions de la durée d'emploi au niveau journalier ou hebdomadaire un temps de travail légal ou conventionnel, selon les pays, mais aussi annuel les congés payés et tout au long de la vie selon l'âge d'entrée et de sortie du marché du travail. Néanmoins, il y a une corrélation solide entre les durées quotidiennes, hebdomadaires et annuelles passées en emploi les trois évoluent le plus souvent de concert. Il est toutefois notable que la variation des durées d'emploi n'est que rarement corrélée à l'évolution de la productivité. Il ne s'agit pas d'un processus mécanique, qui serait tiré par des évolutions technologiques, mais bien plutôt de conflits sociaux qui trouvent leur résolution par l'application conventionnelle des revendications salariées ou par des législations favorables. Deux groupes de pays Globalement, depuis le milieu des années 1990, deux groupes de pays peuvent être distingués en Europe. Dans le premier, qui regroupe notamment le Royaume-Uni, la Grèce et le Portugal, la durée d'emploi s'est légèrement accrue dans les années 1990-2000 avant de retomber. Dans le second, qui regroupe les pays du cœur de l'Europe et de Scandinavie, la durée d'emploi n'a cessé de diminuer. La manière dont cette réduction s'est opérée varie. En France, elle a eu lieu via la législation sur les 35 heures hebdomadaires, qui a créé plusieurs centaines de milliers d'emplois – malgré des possibilités importantes d'accommodements à l'époque – et est progressivement détricotée depuis. En Allemagne, c'est plutôt un effet de composition qui est à l'œuvre, c'est-à-dire l'adoption d'emplois à temps partiel par les nouveaux entrants sur le marché du travail ou les chômeurs en reprise d'emploi. Cette dynamique divergente est entretenue par des écarts importants entre pays européens à deux niveaux. D'abord, l'ampleur du secteur à temps partiel oppose des pays comme les Pays-Bas 39 % de salariat à temps partiel, dont 75 % des salariées et les pays baltes moins de 10 % de salariat à temps partiel. Derrière la durée d'emploi moyenne se cachent des réalités très différentes entre salariés et salariées. Temps plein et temps partiel Le temps partiel lui-même peut inclure des réalités très différentes, puisque les personnes salariées à temps partiel en Allemagne travaillent 19 heures par semaine en moyenne, contre 24 heures pour leurs homologues en Suède. Ensuite, des écarts aussi importants séparent le travail à temps plein dans des pays comme la Grèce 44,5 heures en moyenne et le Danemark sous les 40 heures. Ainsi, le ratio entre travailleurs à temps partiel et travailleurs à temps plein doit être pensé en articulation avec la norme nationale du temps partiel et du temps plein. Cela conduit à des temporalités distinctes selon les pays par rapport à la moyenne des pays européens, la France a ainsi des salariés à temps plein aux horaires faibles et des salariés à temps partiel aux horaires élevés, tandis que l'Allemagne est dans une situation rigoureusement inverse. Afin d'évaluer les durées d'emploi de chaque pays, le raisonnement le plus approprié semble être à l'échelle de l'année. Cela permet de tenir compte des durées légales et conventionnelles quotidiennes et hebdomadaires, mais aussi d'inclure les congés payés et les jours fériés, qui varient aussi fortement en Europe. En effet, si le Royaume-Uni célèbre 8 jours fériés, la Finlande en dispose de 15 chaque année. De même, les jours ouvrables de congés payés annuels oscillent entre 20 et 28 hors ancienneté sur le continent. Les Français travaillent beaucoup en emploi et ont une très bonne productivité Un discours récurrent accuse les Français de travailler moins en emploi que leurs homologues européens. Généralement, cette admonestation a un fond moral, il s'agit de présenter comme une tare le fait de moins travailler qu'ailleurs. Cette vision fait l'impasse sur le constat évident que les pays les plus développés sont ceux dans lesquels la durée d'emploi est la plus réduite. Mais, en plus, ce discours est fragile les seules données montrant une durée d'emploi plus faible des Français par rapport à leurs homologues européens se cantonnant aux salariés à plein temps. En comparant tous les salariés de l'OCDE, les Français travaillent plus en emploi 1 482 heures par an en 2015 que leurs collègues allemands 1 371 heures, hollandais 1 419 heures, norvégiens 1 424 heures ou danois 1 457 heures. Et, au niveau des travailleurs indépendants, la France est un des pays qui les conduit à travailler le plus durement. De même, contrairement à des préjugés ravivés depuis la crise des pays périphériques, les Grecs sont les plus gros travailleurs d'Europe avec 2 042 heures annuelles effectuées en emploi. Les écarts les plus importants d'Europe, entre l'Allemagne et la Grèce, s'élèvent à 671 heures d'emploi. Cela représente plus de 80 journées de huit heures. En revanche, une spécificité française souvent passée sous silence est la productivité des salariés, qui produisent une quantité de richesse élevée par heure de travail 5e d'Europe. Comme le résumait The Economist, les Français pourraient arrêter le vendredi et toujours produire plus que ne le font les Britanniques en une semaine ». Cette boutade montre que la durée d'emploi pose aussi, en creux, la question de la production et de la distribution des revenus. Ainsi, les durées d'emploi varient entre pays européens. Chaque norme nationale est le fruit de luttes salariales, de choix politiques et de compromis sociaux. Cependant, ces marchés de l'emploi sont parfois manipulés dans le champ politique afin d'asséner des comparaisons simplistes, qui tentent de présenter la durée d'emploi de certains pays comme un modèle, et les salariés des autres comme des retardataires. Face à ces usages outranciers, on ne peut que plaider pour des comparaisons raisonnables prenant en compte toutes les informations disponibles sur chaque durée nationale d'emploi, ses formes et son contenu productif. Et ne pas oublier ce qu'enseigne l'histoire sociale la durée normale d'emploi ne relève pas du déterminisme technologique, mais du choix politique. *Hadrien Clouet est doctorant en économie au Centre de sociologie des organisations, Sciences Po-USPC. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Temps de travail en Europe les vrais chiffres 13 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point. Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.
Lesgrandes heures de la Grèce antique de Violaine Vanoyeke - Éditeur Perrin - Livraison gratuite à 0,01€ dès 35€ d'achat - Librairie Decitre votre prochain livre est là
situation concernant le COVID-19 en Grèce Nous recevons beaucoup de questions sur les conditions pour organiser son séjour en Grèce ou sur les îles grecques dans cette période compliquée. Quelles sont les documents à présenter pour rentrer en Grèce, quelles sont les tests qui sont demandés, quelle est la situation en Grèce, quelles sont les conditions pour rentrer ensuite en France… afin de répondre à vos questions, nous avons tenté de regrouper sur cette page les réponses à ces questions. Vous pouvez vous Inscrire à notre newsletter pour être prévenu s’il y a des changements importants. Vous pouvez également poser vos questions sur notre forum dédié au sujet du Covid et des voyages en Grèce. Sur cette page vous trouverez Inscrivez vous pour être avertis de l'évolution de la situation en Grèce Conditions actuelles pour entrer en GrèceDepuis le 1er mai 2022, il n’est plus nécessaire de présenter le certificat Covid européen ECDC à l’arrivée aux frontières grecques et aucun test de dépistage n’est exigé pour les voyageurs les voyageurs, vaccinés ou non, sont autorisés à venir en Grèce et vous pouvez venir par voie aérienne, de et vers l’ensemble de ses aéroports, ainsi que par voie maritime, ou en Grèce par voie terrestre est ouverte entre la Grèce, la Bulgarie et la Macédoine du Nord et la par voie maritime La navigation de plaisance pour les particuliers et de tourisme commercial est autorisée quel que soit le levée des contrôle relèvent de la compétence des autorités helléniques et ces conditions seront réévaluées sur la base de la situation épidémiologique au 31 août documents nécessaires pour rentrer en GrèceVacciné ou non vacciné il est possible de venir en Grèce en le 15 mars 2022, il n’est plus obligatoire de remplir le formulaire de localisation Passenger Location Form / PLF pour les voyages en provenance de l’étranger avec pour destination la plus de vos papiers d’identités, pensez également a demander votre carte européenne d’assurance maladie. Cela peut vous permettre, le cas échéant, une meilleure prise en charge de vos éventuels frais médicaux sur place. Il suffit d’en faire la demande sur Ameli, le service de la sécurité sociale. Questions récentes sur le forum Délai de réception PLF modifié ? par frenehard il y a 1 mois et 1 semaine Tests aléatoire aéroport Grèce par Mathilde il y a 1 mois et 2 semaines Vaccination crête par Ilham il y a 3 mois et 3 semaines Test antigénique en anglais ? par Ftz il y a 3 mois et 3 semaines Certificat de rétablissement par ln78 il y a 4 mois et 2 semaines Ou faire un test antigénique ou pcr à Lesbos ? par BRIGITTE laurent il y a 4 mois et 3 semaines Test PCR pour vol intérieur par Michel il y a 5 mois et 1 semaine Qu’est ce que le PLF ? par Tourrel Christian il y a 5 mois et 1 semaine Tests enfants par D’elfe hrt il y a 5 mois et 1 semaine Mesures et restrictions sanitaires actuellement en GrèceLa situation concernant le COVID est actuellement sous contrôle et la plupart des contraintes liées à l’épidémie ont été Grèce maintient cependant un certain nombre de mesures afin de faire respecter les mesures les transports publics et les supermarchés, le port d’un masque FFP2 ou KN95 ou un double masque est respect des mesures barrières – et notamment le respect des distances – en tout lieu et en toute circonstance reste bien sûr le 1er mai 2022 1er mai 2022 et jusqu’au 31/8/2022suspension du pass sanitaire dans tous les endroits où il était demandé. Il continue à s’appliquer dans les établissements de santé, les maisons de retraites et les établissements accueillant des personnes en situation de handicap ;un test de dépistage hebdomadaire antigénique rapide TAG requis pour les employés/travailleurs non-vaccinés ;suppression des heures de couvre feu et de la jauge dans les lieux fermés ;suppression des tests de dépistage obligatoires hebdomadaires pour les élèves mais maintien du port du partir du 1er juin 2022 et jusqu’au 31/8/2022 Levée de l’obligation du port du masque dans les lieux publics intérieurs et extérieur bien surLe port du masque est toujours requis dans les transports collectifs de voyageurs, transports urbains et les établissements de santé. pour aller plus loin sur le SUJET DU COVID Conditions pour les déplacements entre régions et pour les îles grecquesDepuis le 1er mai 2022, le pass sanitaire n’est plus exigé pour voyager entre régions ou pour les îles en Grèce, dans les transports aériens, ferroviaires, maritimes ou dans les autocars KTEL ou autre.Le port du masque de type FFP2 ou KN95 ou d’un double masque reste néanmoins obligatoire à partir de l’âge de 5 ans dans tous les transports publics ainsi que dans les véhicules à usage public taxi, voiture avec chauffeur, transfert ou il est obligatoire de porter le masque, tant pour les passagers que pour le par la route avec votre voiture ou une voiture de locationLevée des restrictions Covid en ce qui concerne le nombre de passagers. Le port du masque n’est pas obligatoire pour les personnes de la même famille 1er et 2e degré de parenté, le masque est obligatoire pour tous les spécifiques pour les voyages en ferriesPlus aucune contraintes ni document à remplir pour les liaisons maritimes intérieures mais aussi pour les traversées Italie-Grèce. Il n’est évidement pas besoin de formulaire de localisation PLF pour voyager entre les îles si vous êtes déjà en Grèce. Quelles conditions pour rentrer en France depuis la Grèce ?Attention, il y a actuellement des restrictions pour rentrer en France depuis la Grèce donc de l’espace européen.Rentrer de Grèce en France si vous êtes vaccinésC’est très simple, vous devrez simplement présenter votre certificat de vaccination attestant d’un schéma vaccinal complet achevé au moins 14 jours avant votre vous ne disposez pas d’un justificatif attestant d’un schéma vaccinal completPour tout voyageur âgé de douze 12 ans et plus, vous devez présenter un certificat de rétablissement à la Covid-19 ou le résultat négatif d’un test PCR de moins de 72h ou antigénique rapide de moins de 48h avant le départ départ du premier vol en cas de voyage avec correspondance et l’heure du prélèvement est l’heure de référence. Les tests salivaires ne sont pas acceptés. Ceci est obligatoire, l’accès à l’avion vous serait refuser en l’absence de pouvez trouver sur cette page – Où faire un test PCR en Grèce – toutes les adresses des laboratoires pour faire les outre, les compagnies aériennes ont le droit de demander aux voyageurs se rendant en France, avant le voyage, de renseigner une fiche de traçabilité EU dPLF sur la plateforme numérique européenne d’enregistrement dédiée à cet effet. Dans les faits, cela n’est plus demandé. Conditions de validité de votre pass sanitaire ? / qu’est-ce qu’un shéma vaccinal complet ?Votre preuve de vaccination, ne sera valable qu’à la condition qu’elle permette d’attester la réalisation d’un schéma vaccinal complet, soit Votre schéma complet initial doit dater de moins de 9 mois date de votre dernière injection.Au moins 7 jours après l’administration d’une deuxième dose pour vaccins reconnus par l’agence européenne des médicaments EMA Pfizer/Comirnaty, Moderna, AstraZeneca/Vaxzevria/Covishield.Depuis le 1/2/2022, pour que le schéma vaccinal reste reconnu comme complet, les personnes de dix-huit ans ou plus souhaitant entrer sur le territoire français doivent avoir reçu une dose de vaccin à ARN messager complémentaire au plus tard 9 mois après l’injection de la dernière dose avez précédemment contracté la CovidSi vous avez précédemment contracté la Covid, il est également possible, à la place d’un résultat négatif de test, de présenter un certificat de rétablissement datant de plus de onze jours et de moins de six certificat de rétablissement est un document délivré à la personne qui a été contaminée par la Covid-19 sur présentation d’un résultat positif à un examen de dépistage RT-PCR ou à un test antigénique à compter de la date de réalisation de l’examen ou du test. Vous rentrez en Suisse depuis la GrèceLa aussi l’obligation de quarantaine est levée pour les personnes entrant en Suisse depuis l’espace Schengen. Le dépistage et donc l’obligation de présenter un test PCR négatif n’est obligatoire que pour les voyageurs arrivant par avion qui n’ont pas été vaccinés et qui n’ont pas le statut de personnes guéries. Les coordonnées sont encore exigées uniquement en cas d’entrée par les détails sur vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser sur notre forum dédié au sujet du Covid et des voyages en Grèce L’évolution de l’épidémie de Coronavirus en GrèceLa Grèce a pris très tôt la mesure de la menace et à mis en place dès l’apparition des premiers cas en février 2020 des mesures de confinements très strictes. Ces mesures et le comportement exemplaire des grecs ont permis, malgré un système de santé public très affaibli par les crises successives et le drame des réfugiés parqués dans les îles de la mer égée dans des conditions déplorables, que le nombre de victimes reste très limité en Grèce jusqu’à la fin de l’été 2020. Ainsi le pays a été confiné non seulement de mars à mai 2020 mais aussi de novembre 2020 à mai l’arrivée du variant Omicron la Grèce a connu une forte accélération du nombre de cas et des décès obligeant le pays a de nouvelles mesures. Les médecins, soignants et le personnel des maisons de retraites doivent obligatoirement être vaccinés. Et depuis le 16 janvier 2022, la vaccination est également obligatoire pour les citoyens de plus de 60 ans sous peine d’une amende. La pandémie de COVID-19 au fil du temps en GrèceCe graphique représente le nombre de cas et de décès signalés par date en Grèce la ligne la plus foncée représente la moyenne mobile sur 7 jours. En passant votre souris sur les cercles, vous pouvez afficher des informations supplémentaires sur les mesures de préventions mises en place au fur du temps.
Lesprix du logement en Israël en hausse de 15,9 % par rapport à 2021 Par Danielle Nagler Netanya, ville à plus forte croissance pour la vente de logements neufs
Quand partirGrèceBudgetBUDGET VOYAGE ET COÛT DE LA VIE EN GRÈCE Prévoir vos dépenses en Grèce La monnaie utilisée en Grèce est l'Euro EUR. Vous pouvez accéder ici à notre convertisseur de devises pour comparer facilement des prix. Le coût de la vie en Grèce est 25 % moins élevé qu'en France. Le pouvoir d'achat local y est cependant 53 % moins élevé. En voyage, prévoyez un budget sur place d'au moins 59 € / jour et par personne. Cette estimation se base sur l'idée de séjourner à deux dans un hôtel 3 étoiles, en prévoyant de payer deux repas et un ticket de transport chaque jour. Monnaie Comparer la Grèce à Hôtels Prix d'une chambre pour 2 personnes Prix moyenFourchettede prixComparé à la FranceHôtel bon marchéHôtel bon marché 46 €36 à 65 €-19 %Hôtel de gamme moyenneHôtel de gamme moyenne 66 €51 à 94 €-22 %Hôtel haut de gammeHôtel haut de gamme 183 €124 à 293 €-35 %RestaurantsComptez en moyenne 29 % de moins qu'en France dans cette catégorie de dépenses. Comptez en moyenne 29 % de moins qu'en France dans cette catégorie de moyenFourchettede prixComparé à la FranceUn repas dans un restaurant de gamme moyenneUn repas dans un restaurant de gamme moyenne 18 €13 à 30 €-28 %Menu fast-foodMenu fast-food 6 €5 à 8 €-33 %Bière locale 50 cl pressionBière locale 50 cl pression 4 €2,5 à 5 €-33 %Bière importée 33 cl en bouteilleBière importée 33 cl en bouteille 4 €3 à 5,5 €-20 %Coca/Pepsi 33 cl en bouteilleCoca/Pepsi 33 cl en bouteille 1,68 €1 à 3 €-34 %Transports Prix moyenFourchettede prixComparé à la FranceTransports en commun ticket à l'unitéTransports en commun ticket à l'unité 1,30 €1 à 1,8 €-21 %Transports en commun pass mensuelTransports en commun pass mensuel 30 €27 à 55 €-40 %Essence sans plomb 1 litreEssence sans plomb 1 litre 1,68 €1,5 à 1,8 €+7 %Taxi prise en charge tarif normalTaxi prise en charge tarif normal 3,5 €2,7 à 4,5 €+35 %Taxi 1 km tarif normalTaxi 1 km tarif normal 1 €0,7 à 1,5 €-43 %Nourriture et épicerieComptez en moyenne 39 % de moins qu'en France dans cette catégorie de dépenses. Comptez en moyenne 39 % de moins qu'en France dans cette catégorie de moyenFourchettede prixComparé à la FranceEau bouteille 1,5 lEau bouteille 1,5 l 0,78 €0,3 à 1 €+11 %Pain 500gPain 500g 0,88 €0,6 à 1,3 €-41 %12 œufs12 œufs 3,1 €1,8 à 5 €+0 %Lait 1 LitreLait 1 Litre 1,20 €0,9 à 1,6 €+19 %Paquet de cigarettes MarloboroPaquet de cigarettes Marloboro 4,6 €4,4 à 5 €-54 %Communication Prix moyenFourchettede prixComparé à la France1 minute de communication mobile locale prépayée1 minute de communication mobile locale prépayée 0,41 €0,1 à 0,7 €+159 %Internet haut débit abonnement mensuelInternet haut débit abonnement mensuel 33 €25 à 50 €+15 %Shopping Prix moyenFourchettede prixComparé à la FranceUne paire de jeans Levis 501 ou équivalentUne paire de jeans Levis 501 ou équivalent 70 €40 à 100 €-14 %Une robe d'été dans une grande enseigne Zara, H&M..Une robe d'été dans une grande enseigne Zara, H&M.. 30 €20 à 50 €-14 %Une paire de chaussures de sportUne paire de chaussures de sport 71 €50 à 100 €-15 %Une paire de chaussures habillées en cuir pour hommeUne paire de chaussures habillées en cuir pour homme 88 €50 à 124 €-20 %Sports et loisirs Prix moyenFourchettede prixComparé à la FranceBillet de cinémaBillet de cinéma 8 €7 à 10 €-20 %Club de fitness abonnement d'un moisClub de fitness abonnement d'un mois 35 €16 à 50 €+4 %Location d'un cours de tennis 1 heureLocation d'un cours de tennis 1 heure 16,3 €9 à 25 €+13 %Expatriation Prix moyenFourchettede prixComparé à la FranceSalaire moyen mensuel après chargesSalaire moyen mensuel après charges 743 €-67 %Appartement 1 chambre en centre ville loyer mensuelAppartement 1 chambre en centre ville loyer mensuel 347 €250 à 500 €-49 %Appartement 1 chambre hors centre ville loyer mensuelAppartement 1 chambre hors centre ville loyer mensuel 293 €200 à 500 €-44 %Appartement 3 chambres en centre ville loyer mensuelAppartement 3 chambres en centre ville loyer mensuel 585 €400 à 900 €-54 %Appartement 3 chambres hors centre ville loyer mensuelAppartement 3 chambres hors centre ville loyer mensuel 494 €330 à 850 €-50 %Nos autres pages sur la GrèceLa GrèceQUAND PARTIRQuand partir en GrèceRÉGIONSToutes les villes de GrèceÀ VOIR, À FAIREPartir en Grèce avec des enfantsActivités de plein air en GrèceCuisine boire et manger en GrèceVoyage thématique en GrècePRATIQUESanté et sécurité en GrèceCovid-19 en Grèce, le point sur la situationBudget et coût de la vie en GrèceMonnaie et change en GrèceFuseau horaire, quelle heure est-il en Grèce ?Se rendre et se déplacer en GrèceSe loger en GrèceFormalités et visa pour se rendre en GrèceINSPIRATIONSArticles et récits sur la GrèceVidéos de Grèce Réservez un voyage sur mesure en Grèce avec Evaneos Ailleurs sur QuandPartir et sur le webMême si le cinéma est né en France à l'époque des frères Lumière il y a maintenant bien plus d'un siècle, le "Septième art" est souvent associé à l'Amérique et bien sûr à…Lire la une ville au charme certain, marquée par l'ancienne présence portugaise, avec en plus une superbe médina inscrite au…Lire la parle très souvent ici comme ailleurs du voyage en avion et beaucoup moins il est vrai du voyage en train. Pourtant, au niveau mondial, bien plus de gens se déplacent…Lire la moins de trois heures de route de la capitale, la Baie de Somme a tout pour ravir les amateurs de plein air et d’écotourisme, le…Lire la suite.
Parrapport à la semaine dernière, une grande partie de la France et de la Grèce est passée en rouge. Le sud de la France ainsi que l’île-de-France sont à présent en rouge. La Sicile et la Sardaigne passent également en rouge. L'Italie, qui était alors majoritairement colorée de vert, voit plusieurs de ses régions passer à l'orange. ©ecdc. Pour rappel, la semaine dernière, c
AccueilTous nos treks et randonnées à véloGrèce - CycladesEgine, Agistri, Poros, Hydra et Methana, les îles Saroniques à vélo. A quelques heures d'Athènes, ces îles animées toute l'année combinent tous les charmes et atouts de la Grèce pour ce séjour à vélo haut en voyage en résumé A quelques encablures d'Athènes, ce voyage combine agréablement plusieurs îles à vélo dans le Golfe Saronique, offrant un climat doux et agréable toute l'année ainsi que de jolis ports à l'architecture néo-classique. Les cafés et tavernes bordent les quais des petits ports de pêcheurs, les routes et pistes sentent bon la garrigue et les arrêts baignades sur de belles plages et criques aux eaux cristallines ponctuent ce séjour à vélo en toute liberté. Il ne vous reste plus qu'à profiter d'un coucher de soleil sur le port, savourer les pistaches d'Egine à l'apéritif, et goûter à la cuisine grecque dans une taverne locale du port!LES POINTS FORTS Un voyage réalisable toute l'annéeLa découverte de 4 îles complémentairesUne balade à pied à Hydra, île classée par l'UnescoLocation de VTC et VAE de qualitéUn smartphone équipé de traces et fonds de cartes avec son support vélo en optionLe programme Jour 1Arrivée à au Pirée en bus public. Présentation du séjour par nos équipes sur place lors de votre arrivée à l'hôtel, prise en main des vélos et du matériel, réglages. Si arrivée prévue suffisamment tôt, possibilité de passer la première nuit sur l'île d'Égine dernier bateau pour Egine vers 18h en hiver et plus tard en été.Nuit et petit déjeuner au Pirée, ou sur l'île d'Égine selon heure d' 2Le Pirée - Île d' le petit déjeuner, traversée en bateau vers Égine. Après un premier tour en ville, départ pour une randonnée vélo à l'intérieur de l'île montée par une route tranquille jusqu'au pied du pic de l'île où vous pouvez visiter les vestiges d'un temple dédié à Zeus. Descente sur la côte occidentale, baignade et remontée jusqu'au temple d'Afaia, considéré comme précurseur du Parthénon visite. Retour jusqu'à Égine avec un dernier arrêt sur le site médiéval de Paliachora où l'on peut visiter une multitude de chapelles byzantines perchées sur une colline et petit déjeuner à 39km. Dénivelé + 650m. Une variante plus courte vous sera également 3Égine - Île d'Agistri - le petit déjeuner, excursion maritime jusqu'à la petite île d'Agistri à payer sur place. Visite de ses deux petits villages et randonnée à vélo jusqu'à Aponisos, au Sud-Ouest de l'ïle. Retour par le même chemin ou en option, par les pistes forestières de la partie Sud. Passage par la belle plage de Halikiada avant de reprendre le bateau pour Égine en fin d' et petit déjeuner à 4Égine - en bateau après le petit déjeuner pour l'île de Poros. En hiver, selon les liaisons de bateaux, il sera peut-être nécessaire de repasser par le un passage par l'hôtel pour déposer vos affaires, randonnée à vélo autour de l'île de Poros avec un ou plusieurs arrêts baignades et en passant par le site du temple de Poséidon. En fin de journée, tour à pied dans les ruelles de la ville et petit déjeuner à 18km. Dénivelé + 5Poros - Hydra - pour l'île d'Hydra dans la matinée. Visite de sa ville pittoresque, entièrement classée, à pied, après avoir laissé son vélo au port puisque tout véhicule -motorisé ou non- est interdit de circuler sur l'île. Baignade sur ses côtes rocheuses ou une des petites criques proches de la ville et déjeuner avant d'embarquer sur un petit bateau régulier pour regagner la belle côte sauvage d'Argolis. Retour à Poros par une route du littoral qui alterne oliveraies et criques plusieurs possibilités de baignade. Arrivée à Galatas et bac pour l'île de la rotation de bateau le permet, le programme pourra se faire dans l'autre et petit déjeuner à 22km. Dénivelé + 280m. 1 heure de randonnée dans la ville d' 6Poros - Peninsule de pour Galatas et route pour la péninsule volcanique de Methana. Sur le chemin, détour par les vestiges de l'ancienne ville de Trizina visite et possibilité de laisser les vélos pour une randonnée pédestre. Poursuite sur la route du littoral Ouest de la péninsule avec deux haltes, afin de visiter les vestiges de l'acropole d'Arsinoe et le port de pêche pittoresque de Vathi possibilité de baignade. Dernière montée au village de Mégalochori pour une nuitée dans une pension et petit déjeuner sur la péninsule de 28km. Dénivelé + 400m / - 7MethanaRandonnée en boucle sur les routes tranquilles de l'arrière-pays de la péninsule, quasiment inhabité. Arrivée au pied d'un des sommets pour continuer à pied jusqu'à son pic où on distingue des fortifications de l'époque byzantine et même Mycénienne. Descente par le même sentier pour reprendre la route jusqu'au pied du volcan cette fois qui bien qu'éteint impressionne par son paysage caractéristique. Deuxième petite randonnée pour regagner le sommet avant de redescendre au port de pêche de Vathy. Possibilité de baignade avant de regagner le village de Megalochori ou Agio et petit déjeuner sur la péninsule de 22km. Dénivelé + 600m / - 8Methana - retour PiréeDernière randonnée sur la péninsule avant de la quitter poursuite des routes tranquilles de son littoral Nord-Ouest jusqu'au hameau côtier de Agios Nikolaos où l'on pourra profiter d'un bain thermal à des sources pleines de propriétés, réputées depuis l'antiquité. Retour par le même chemin pour regagner la ville de Methana. Embarquement pour le Pirée dans l'après-midi. Restitution du 30km. Dénivelé + 200m / - 9Départtemps libre pour visiter Athènes selon vos horaires de VOTRE SÉJOURPour compléter votre découverte, penser à la possibilité d'enchainer votre séjour sur une autre randonnée à pied en liberté par exemple sur le Peloponnese et la visite des sites antiques GR2PELO ; sur le Météores, lieu emblématique et fascinant de Grèce GR2METE ; sur la Crète, pour un classique de la randonnée itinérante GR2CRET ; dans le golfe Saronique proche d'Athenes en vélo... GR9SARO et bien d'autres encore...ou sur une randonnée accompagnée dans les Cyclades GR1CYCC, en Crète GR1CREC, sur les pas d'Hercule dans le Péloponnese GR1PELO. N'hésiter pas a nous consulter. Détails PratiquesEquipementFormalités et SantéPaysInfos COVIDDATES DE PROGRAMMATION Toute l'année 2022. Privilégier un départ le J1, un samedi ou dimanche, en raison de la liaison maritime entre Methana et le Pirée qui a lieu le week-end Au Pirée le J1. Vous devrez vous y rendre par vos propres moyens. L'heure et lieu de rendez-vous vous seront précisés avant votre départ. Le trajet en bus de l'aéroport d'Athènes au Pirée coûte environ 5€/ DU SÉJOUR Au Pirée le J9, après le petit Moyen, une condition physique correcte ainsi qu'une pratique régulière du vélo sont fortement recommandées. Cependant, la possibilité de louer nos Vélos à Assistance Électrique rend ce séjour accessible à des cyclistes occasionnels. Les montées peuvent parfois être en juillet et aout, il peut faire chaud 35°. Il est nécessaire de supporter la GARANTI À PARTIR DE pers. 2PORTAGE Seulement vos affaires de la journée en randonnée. Les bagages seront transportés du port a l'hébergement et vis versa. Vous assurerez vos déplacements en vélo pendant ce DES BAGAGES Vos bagages sont transportésENCADREMENT Séjour en liberté sans sur place accueil en présentiel ou téléphonique en En hôtels ou pensions simples et typiques avec Vous vous organiserez des pique-niques pour le midi. Vous trouverez des petites boutiques, boulangeries etc... dans les villages, à proximité d'où vous serez logés. Pour le soir, on trouve aussi de bonnes tavernes pour dîners de spécialités de 8 à 13 €/dîner.DÉPLACEMENTS Déplacements en bateau et en vélo. CONTENU POCHETTE VOYAGE 15 jours avant votre départ, mais après réception du solde de votre séjour, nous vous enverrons une pochette voyage comprenant fiche pratique, étiquettes pour vos bagages, carte et topo ainsi que les documents contractuels facture, contrat d'assurance.LES BAGAGES un grand sac à dos de voyage contenant l'ensemble de vos affaires. Attention au poids, il faut qu'il puisse être transportable à la main. un sac à dos 40 litres qui vous servira de bagage à main pendant le voyage, et pour les balades de la VETEMENTS A adapter selon les saisons une paire de chaussures adaptées au pédalageune paire de tennis pour le voyage et le confort à l'étape ou des nu-piedsun coupe-vent Goretexun pull et une fourrure polaireun shortun maillot de bainun pantalon long en toile légèrechaussettes de laine pas trop grossesT-shirts et sous-vêtements de rechangechapeaucape de pluieLE MATERIEL A EMPORTER serviette de toilettelunettes de soleilprotection solairegourde d'au moins un litre en alu ou poche à eau type Camel-Backlampe de poche ou frontale + pile de rechange1 couteau de pochevotre appareil photon'oubliez pas votre carte d'identitéFORMALITÉS PASSEPORTCarte d'identité ou passeport en cours de les mineurs Les enfants mineurs français doivent posséder leur propre pièce d'identité CNI pour l'UE et passeport pour l'étranger.ATTENTION l'autorisation de sortie du territoire est obligatoire pour tout mineur voyageant sans ses deux compter du 15/01/17, tout mineur qui voyage à l'étranger sans être accompagné de ses parents devra être muni de sa pièce d'identité en cours de validité carte d'identité ou passeport selon la destination, d'un formulaire signé par l'un des parents titulaire de l'autorité parentale autorisation de sortie du territoire, de la photocopie de la pièce d'identité du parent plus d'informations nous vous invitons à vous rapprocher de votre COMPLÉMENTAIRESDe manière générale, les informations transmises ne s'appliquent que pour les ressortissants français. Nous vous invitons à les contrôler sur le site du Ministère des Affaires Etrangères, dans la rubrique conseils aux Grèce La Grèce a un climat typiquement méditerranéen hivers doux et humides, étés chauds et secs. Cependant, on trouve une variété de sous-climats liés au relief bloquant les influences venues de l'ouest et plus chargées en longues périodes de jours pluvieux consécutifs sont peu fréquentes, même pendant l'hiver, et le ciel ne reste pas nuageux. Les précipitations maximales se situent en décembre, janvier et février. Des jours de "mauvais temps" en hiver sont souvent interrompus, pendant le mois de janvier et la première quinzaine de février, par des jours ensoleillés, connus sous le nom de "jours alcyoniens", célèbres depuis l' arrive brusquement et brûle tout. Pendant les mois torrides juillet et août, certaines régions ont à supporter des températures allant de 36 à 45 °C. Il arrive souvent qu'en juillet et août, il ne tombe pas une goutte de pluie. En été, le vent des îles, le meltémi, peut souffler très fort, et rendre la mer dangereuse ou, sur les îles, donner une impression de fraîcheur, notamment en moy. C°91322,526,52112,5Préc. moy mm51351663363,5Héraklionjan/févmars/avrmai/juinjuil/aoutsept/octnov/décT° moy. C°1214,621,325,321,315,2Préc. moy mm83,543,5914468Rhodesjan/févmars/avrmai/juinjuil/aoutsept/octnov/décT° moy. C°11,814,922,827,422,614,8Préc. moy mm153,559,512,50,545,5175DÉCALAGE HORAIRE Grèce On ajoute 1h en hiver et 1h également en été par rapport à la Chaque destination avance à son rythme dans la levée des restrictions et des mesures sanitaires face au COVID. Certaines ouvrent leurs portes aux non vaccinés sans restriction ; d’autres, quoique ouvertes aux non vaccinés, imposent encore des contraintes incompatibles avec l’organisation de nos séjours ; et d’autres encore sont toujours complètement fermées au tourisme. Pour chacune d’entre elles, référez-vous au paragraphe suivant. Cependant de manière commune à tous nos voyages, nous vous invitons à vous munir d’un minimum de masques, de gel hydro-alcoolique et d'un auto-test. Si vous vous inscrivez seule en chambre à 2 lits twin », vous acceptez d'assumer les conséquences éventuelles liées au partage de la chambre et donc de la salle de bain et des sanitaires avec une autre personne du groupe vaccinée ou non-vaccinée. Dans le cas contraire, nous vous recommandons de souscrire à l'option supplément chambre individuelle ».Le guide pour les séjours accompagnés sera à votre écoute. Digne de confiance, n'hésitez pas à lui confier en premier lieu vos craintes ou problèmes. Il fera le maximum pour vous apporter son aide et tâcher de résoudre la situation de manière efficace. Par ailleurs, lui et les hôtes qui vous recevront hôteliers, gardiens de refuge, restaurateurs, transporteurs, équipes locales... sont les garants du bon déroulement du séjour et vous demanderont d'appliquer certaines consignes sanitaires, si cela est nécessaire. Par respect envers eux et les autres personnes qui composent le groupe, nous vous demandons de vous engager à respecter les consignes qui vous seront formulées. Si vous avez choisi de prendre le vol avec nous, nous informerons des éléments spécifiques transmis par la compagnie aérienne avec votre convocation à l'aéroport, là aussi si cela est nécessaire. Soyez rassurés et optimistes, car comme vous le savez, la randonnée est une pratique qui permet de vivre de longs et savoureux moments durant lesquels le port du masque n'est pas obligatoire quelque soit la destination ! Alors, respirez et souriez !Informations spécifiques sur cette destination et plus particulièrement sur ce séjour informations au 06/05/2022 et soumises a évolution.plus d'obligation liée au COVID pass vaccinal, test, PLF etc... ; seul le masque est encore obligatoire dans les transports en communs. Pour vous inscrire ou créer gratuitement votre devis, choisissez votre période de départ et cliquez sur le prix par personne correspondant à votre choix. Votre date de départ vous sera demandée à l’étape suivante. DuAu2 pers. 1 ch. triple4 pers. Ven 01/07/2022Mer 31/08/2022665 € 615 € 635 € Jeu 01/09/2022Ven 30/09/2022595 € 565 € 565 € Sam 01/10/2022Mar 20/12/2022565 € 515 € 545 € Liste des options complémentaires à sélectionner ultérieurement LibelléPériodePrix Acheminement restitution vélos au Pirée qq soit le nombredu 20/01/2022 au 28/12/2022130 € supplément location d un VTC du 20/01/2022 au 28/12/2022240 € Supplément chambre individuelle sous réserve de disponibilitédu 20/01/2022 au 28/12/2022150 € Supplément location d un vélo à à assistance électriquedu 20/01/2022 au 28/12/2022350 € LE PRIX COMPREND 8 nuits en hôtel avec petit déjeunerles transferts en ferry sauf sur l'île d'Agistri et la liaison du J5 d'Hydra a Metoxile carnet de route pour 2 à 4 personnesle transfert des bagages de hébergement au port et du port a l'hébergementLE PRIX NE COMPREND PAS le vol les transferts aéroport / hôtel / aéroportles repas pique-niques du midi et dîners la taxe de séjourles entrées des sitesles visitesles boissonsles frais d'inscription la location des vélosl'assurancele ferry pour l'île d'Agistri A/R et la liaison Methana-Metoxi 12€ environla location du smarthphone équipé des cartes locales si vous le souhaitez 30€/semaineles éventuels frais de test PCR ou antigénique et de déplacement pour rejoindre le laboratoire. Prolongez votre séjour Tous nos voyages à vélo "Grèce - Cyclades" Les voyageurs qui aiment ce circuit ont aimé également Italie, Sardaigne 8 jours - 7 nuits - 6 étapes VAE/VTC À partir de 755 € Portugal 8 jours - 7 nuits - 6 étapes VTT/VTC/VAE À partir de 990 € Portugal 8 jours - 7 nuits - 6 étapes VTT/VTC/VAE À partir de 990 € Suivez-nous
Lagravité des incendies a été attribuée à la pire vague de chaleur que le pays ait connue depuis des décennies. La Grèce a été frappée par sa pire vague de chaleur en trois décennies alors que les températures ont atteint 45 °
Athènes AFP - L'ensemble de la classe politique en Grèce a condamné l'attaque menée mercredi avec des engins incendiaires contre le groupe de médias Real près d'Athènes, qui a fait un blessé léger et des dégâts, portant un nouveau coup à la liberté de presse. L'explosion de trois bonbonnes de gaz, survenue à 00H20 GMT, a provoqué un incendie sur la façade et à l'intérieur du bâtiment situé à Maroussi, en banlieue nord d'Athènes, où se trouvent la radio d'information continue RealFM, la station musicale Elliniko, le journal dominical RealNews et le site du groupe suite après la publicité L'incendie a été maîtrisé au bout de deux heures par les pompiers et deux personnes qui se trouvaient dans le bâtiment ont été transportées à l'hôpital, dont une ingénieure du son souffrant de problèmes respiratoires, qui doit rester à l'hôpital pour 24 heures, a indiqué à l'AFP Vassilis Terzakis, le rédacteur en chef des informations de RealFM. L'autre personne est sortie de l'hôpital. L'attaque, qui n'a pas été revendiquée, a provoqué d'importants dégâts. La police a ouvert une enquête. "La liberté de la presse dans notre pays n'est ni réduite au silence ni limitée par de tels actes de terrorisme", a fustigé le Premier ministre conservateur Kyriakos Mitsotakis au Parlement, peu après s'être entretenu avec le propriétaire du groupe et journaliste de renom, Nikos Chatzinikolaou. - "Ils tentent de nous fermer" -La suite après la publicité "Explosions et feu à RealFM et RealNews! Ils nous brûlent! Ils tentent de nous fermer", a tweeté Nikos Chatzinikolaou quelques minutes après l'explosion. "Il n'y a pas eu d'avertissements avant les explosions et des vies ont été réellement mises en danger", a affirmé à l'AFP le directeur de RealFM, Giorgos Choudalakis. RealNews et RealFM sont des médias situés au centre de l'échiquier politique et accueillent des voix de l'opposition mais aussi pro-gouvernementales. Kyriakos Mistotakis a assuré que "l'État ferait tout ce qu'il faut pour retrouver les auteurs et les traduire en justice" et que toute tentative de cibler des journalistes "doit être condamnée".La suite après la publicité La majorité des partis grecs de droite comme de gauche ont également condamné l'attaque. L'ancien Premier ministre et leader du parti de gauche radicale Syriza Alexis Tsipras a estimé sur Twitter que "c'était encore une attaque contre la liberté de la presse et à l'information". "Νοus condamnons catégoriquement l'attaque incendiaire contre RealFM et nous sommes contre toute tentative d'intimider et de bâillonner les médias", a indiqué Dimitris Mantzos, porte-parole du Parti socialiste Pasok. - Choc -La suite après la publicité La vice-présidente de la Commission européenne Vera Jourova, chargée des valeurs et de la transparence, s'est dite "choquée de l'attaque à RealFM" et "l'a fortement condamnée". "Je suis solidaire avec les personnes touchées par cette attaque", a-t-elle dit, espérant qu'une enquête serait "immédiatement ouverte" afin de retrouver "les auteurs de cet horrible acte de violence". En février, deux engins incendiaires avaient explosé à Athènes devant les domiciles d'un journaliste et d'un policier, provoquant des dégâts matériels sans faire de victime. La Grèce a perdu 38 places dans le dernier classement international sur la liberté de la presse publié par Reporters Sans Frontières RSF fin 2021. Elle se retrouve dernière de l'Union européenne, à la 108ème suite après la publicité Le pays a été choqué en avril 2021 par l'assassinat du journaliste d'investigation Giorgos Karaïvaz, assassiné en pleine journée devant son domicile dans la banlieue sud d'Athènes. Depuis, l'enquête n'a pas avancé, a déploré RSF. L'ONG a condamné mercredi sur Twitter "les explosions visant RealFM et Realnews" et "salué les déclarations du Premier ministre grec qui promet que l'Etat mettra tout en oeuvre pour traduire les auteurs devant la justice". Mercredi, la Commission européenne a présenté son troisième rapport annuel sur l'Etat de droit dans le club des 27, faisant particulièrement référence aux problèmes de pluralisme des médias et aux "procédures bâillons" visant à faire taire les journalistes.
Lebilan de la Cour des comptes sur les trois premières années de la LPM. La Cour des comptes, dans un rapport du 11 mai 2022, dresse un bilan de la LPM et fait des recommandations.. Si l'ambition est de porter la part des dépenses militaires à 2% du PIB en 2025, la Cour des comptes souligne que les annuités 2024 et 2025 n'ont toujours pas été fixées.
Préambule le Parti communiste de Grèce de 1918 à 1956 1Le Parti socialiste ouvrier grec, créé en novembre 1918, fut transformé, en novembre 1924, en Parti communiste de Grèce KKE. De 1931 à 1956, à la suite de l’intervention de l’Internationale communiste Komintern, le Parti grec participa à des luttes cruciales pour le pays il devint l’organisateur principal de la Résistance grecque en fondant, en 1941, l’EAM Front national de libération et, en 1942, l’ELAS Armée populaire de libération nationale. Après l’armistice et les accords de Varkiza janvier‑février 1945, les communistes grecs s’opposèrent aux forces gouvernementales dans la guerre civile 1946‑1949. En 1949, après la défaite de l’Armée démocratique l’AD fut l’armée des partisans grecs dans cette guerre, le Parti et ses militants durent s’exiler en URSS et dans les démocraties populaires. De 1956 à 1968, à la suite des ingérences multiformes de l’Union soviétique dans la vie intérieure du KKE, les communistes grecs firent face à plusieurs crises internes jusqu’à ce qu’en 1968, le Parti communiste de Grèce se scinde en deux partis dits assez vite, parti de l’intérieur » et parti de l’extérieur » ; les disputes et les différends dans la direction du Parti grec éclatèrent dans la Roumanie de Ceauşescu, siège du CC Comité central du KKE jusqu’en 1968, en déstabilisant complètement les anciens camarades dans une conjoncture historique marquée par la crise de la dictature en Grèce avril 1967 – juillet 1974. 2Dès l’arrivée de Nikos Zachariadis au poste de secrétaire général du KKE en 1931, des efforts furent entrepris pour inculquer des règles soviétiques dans la politique du Parti, efforts qui se poursuivirent jusque dans les années 1950. La tendance à l’universalisation de ces principes relevait d’un engagement idéologique. Dans les années 1950, la bolchevisation du KKE ne se limitait pas simplement à l’approbation de la suprématie du Parti communiste de l’Union soviétique PCUS. Ce n’était pas seulement le léninisme ou les principes bolcheviks qui devaient mobiliser la conscience des communistes grecs. L’universalisme bolchevik prôné par le KKE exaltait les liens indissolubles entre le peuple de la Grèce et le grand peuple russe » et encore la profonde gratitude exprimée par le peuple grec envers le grand peuple russe ». Le KKE reconnaissait l’URSS comme le phare » qui amènerait, plus ou moins vite, l’humanité au socialisme, puis au communisme. 3À partir de 1956, la politique soviétique fut directement liée à l’arrivée de Nikita Khrouchtchev au pouvoir. Citons François Fejtö 1 François Fejtö avec la collaboration d’Ewa Kulesza‑Mietkowski, 1992, la fin des démocraties popu ... Les différences culturelles entre les PC des démocraties populaires éclatèrent au grand jour pendant la période de déstalinisation, à la suite de la tentative de Khrouchtchev de réformer les méthodes d’action et les relations entre les Partis frères ». En reconnaissant, dans sa déclaration de Belgrade de mai 1955 et celle de Moscou du 31 octobre 1956, la pluralité des voies vers le socialisme », le numéro un soviétique ouvrait la porte à deux manifestations opposées des tendances autonomistes refoulées […]1. 4En 1956, les formes que prit la dézachariadisation », autrement dit le limogeage de Zachariadis par la direction soviétique, ouvrirent la voie à une bataille fratricide dans les rangs des communistes grecs. Cela dans la mesure où elles visaient à annihiler tant la combativité que l’intégrité morale et politique de l’ancien secrétaire général. Zachariadis était constamment appelé par ses camarades le petit Staline », celui qui aurait conduit les communistes grecs à la victoire. Cette politique soviétique touchait donc au symbolique, à ce qui constituait, et, croyons‑nous, constitue encore, le tréfonds de la résistance psychique et, en dernier ressort, politique. Et ceci, parce que la fin ignominieuse d’un symbole signifie bien plus qu’une défaite la décapitation de l’icône » Zachariadis fut perçue par lui et, bien évidemment par ses disciples, comme l’amorce d’un long processus d’asservissement, d’assujettissement et de soumission de soi. C’était comme une excommunication totale tissée par l’ordre soviétique » et destinée à faire disparaître non seulement leurs luttes, mais surtout leur dignité communiste », leur code axiologique et moral. Ce fut le début d’une lutte acharnée entre le PCUS et la vieille garde » du KKE. 2 Sur ce sujet, voir Nicolas Werth, 2001, Histoire de l’Union soviétique de l’Empire russe à l’Uni ... 5Les troubles du PCUS eurent une résonance directe dans le Bureau politique du KKE, qui dépendait plus que jamais des Soviétiques. Citons un exemple caractéristique comme on le sait, en juin 1957, le Présidium du Soviet suprême, à l’initiative de Georgui Malenkov, Viatcheslav Molotov, Mikhaïl Pervoukhine, Andreï Sabourov, Lazare Kaganovitch, Kliment Vorochilov et Nikolaï Boulganine, réclama la démission de Nikita Khrouchtchev. Mais le Comité central, réuni grâce au soutien inconditionnel du maréchal Guergui Joukov, se transforma en arbitre du conflit qui divisait le BP Bureau politique. Ainsi le CC remporta‑t‑il une victoire significative sur l’ancienne garde stalinienne en ratifiant en même temps les acquis du XXe Congrès2. Face à ces événements, le BP du KKE adopta la résolution suivante Résolution du Bureau politique du CC du KKE, Le groupe antiparti » de Kaganovitch, Malenkov et Molotov attaché à des conceptions périmées et erronées, tout en se livrant à une activité fractionnelle antiparti, est digne de la sanction la plus sévère. Et cela, parce qu’il a violé le plus haut principe léniniste de l’unité du Parti et a contrecarré les projets de son développement […]. 6 juillet 1957 3 Archives d’histoire sociale contemporaine ASKI, KKE, K. 384, Φ=20/34/50. Document en grec [c’est ... Le BP du CC du KKE3. 4 Nicolas Werth, 2001, Histoire de l’Union soviétique, op. cit., p. 441. 6Cette résolution n’était en réalité qu’une copie mot à mot de la décision du CC du PCUS qui, après avoir annulé le vote du Présidium, dénonça et condamna les activités fractionnelles du groupe antiparti4 ». Cette façon de réagir devint progressivement la norme de conduite principale du BP. En effet, pendant la période 1956‑1962, la seule stratégie approuvée par le KKE fut celle qui avait reçu le consentement explicite du Kremlin. Les cadres supérieurs du KKE, dont l’autorité s’étendait théoriquement à tous les domaines relatifs à la Grèce, voyaient leur fonction découpée en plusieurs parties et leur influence réduite par une série de décisions des instances de Moscou. Leur rôle principal consistait plutôt en une fonction administrative qu’en un travail politique réel. Il en résultait parfois un rassemblement hétéroclite des forces du KKE sans aucune homogénéité politique entre elles l’essentiel restait que l’action des communistes grecs fût toujours compatible avec les orientations principales de la politique extérieure du Kremlin. Ceux qui n’obéissaient pas à cette règle étaient exclus du Parti. Les cadres qui se disputaient le pouvoir au sein de la direction du KKE y étaient perpétuellement encouragés par les divers groupes antagoniques du PCUS. Ainsi, tout comme dans certaines démocraties populaires, les clivages historiques du PCUS se répercutaient directement dans les rangs du KKE. C’est ici que nous pouvons détecter le fond du problème la crise de la direction du KKE apparut de manière manifeste au lendemain de l’éclatement des conflits, plus ou moins dissimulés, au sein du PCUS. Dès lors, le KKE était divisé en plusieurs factions antagoniques qui se référaient sans cesse à la suprématie naturelle » de l’URSS. La critique de Ceaușescu des émeutes de Tachkent 1955 à la scission du KKE 1968 7Après la défaite de l’AD au cours de la guerre civile grecque, les communistes furent divisés en deux groupes principaux la population civile fut répartie entre les démocraties populaires, les divisions militaires de l’AD furent transférées en URSS, à Tachkent. Les émeutes qui eurent lieu à Tachkent en 1956 eurent des conséquences dramatiques à la suite d’une série d’actes de vengeance entre les ex‑partisans de l’AD, plusieurs condamnations, des peines de réclusion furent prononcées. Certains membres de la Collectivité de Tachkent goûtèrent donc à la prison. 5 Sur ce sujet, voir Nikos Papadatos, 2014, l’histoire de la scission du Parti communiste de Grèce ... 8Le rejet du projet de programme du KKE par les Soviétiques en 1954 marqua le commencement d’un long processus qui se termina par l’éviction de Nikos Zachariadis en février 1956. Le clivage politique et les étapes de la transition entre l’ancienne forme du communisme et son avatar réformiste ont marqué l’histoire du PCUS puis, après les émeutes des communistes grecs à Tachkent5, celle du KKE. Cette politique soviétique se refléta dans la politique du KKE et déstabilisa ses appareils organisationnels à Tachkent. Panos Dimitriou, un des protagonistes principaux de ces événements parle ouvertement de l’ingérence du PCUS à Tachkent 6 Journal Eleftherotypia, 3 avril 1980. Les disciples antistaliniens de l’équipe de Khrouchtchev voyaient d’un bon œil ces points de vue [la lutte contre Zachariadis et son passé] et favorisaient notre lutte. C’est‑à‑dire nous étions dans le même camp et ils nous ont entourés de leur bienveillance […]6. 9Ce témoignage fut confirmé par une autre source quelques années plus tard, Nicolae Ceauşescu, à l’occasion d’une entrevue qui s’est déroulée le 3 avril 1968, entre le Comité central du Parti communiste roumain PCR et les représentants du CC du KKE, en particulier avec Kostas Koliyannis et Leonidas Striggos, membres du CC du KKE, confirma complètement l’hypothèse de l’ingérence de l’URSS et des partis frères » dans les affaires intérieures du KKE 7 Arhivele Naţionale Istorice Centrale Fonds al PCR – Secţia relaţii ext., dos. 47/1 ... […]. Je vous ai dit tout à l’heure […], dit Ceauşescu, qu’un jour il faudra dire pourquoi on s’est ingéré dans les affaires intérieures de votre Parti en 1956, parce que je suis sûr que lorsque le Parti communiste arrivera au pouvoir en Grèce, il nous blâmera pour cela, et il arrivera à la conclusion qu’on a mal réagi, comme, à l’heure actuelle, on le dit, nous‑mêmes dans le passé, notre Parti a mal réagi [face à cette question] […]7. 10Comment expliquer ce revirement de la politique roumaine face à une question, plus ou moins internationale, orchestrée par le grand frère soviétique » ? Dans les années 1960, la politique roumaine face à l’URSS bouleversa les calculs politiques des Occidentaux. Nicolae Ceauşescu fut perçu en Occident comme un leader soucieux d’indépendance et prêt à rompre ses relations politiques avec l’URSS. Le rapprochement spectaculaire de la Roumanie avec la Chine inquiétait les Soviétiques. Au début de l’année 1967, le conflit sino‑soviétique franchit un nouveau palier dans la tension après le déclenchement de la révolution culturelle » en Chine, les Soviétiques ne pouvaient plus investir politiquement dans une Conférence éventuelle qui aurait pu contribuer à l’unité du camp socialiste. En janvier 1967, le Drapeau rouge, organe officiel du Parti communiste chinois, accusa les révisionnistes modernes » de Moscou d’avoir donné leur appui à la clique antiparti » en s’ingérant dans les affaires intérieures de la République populaire de Chine. Le 9 janvier 1967, dans ses Thèses sur le cinquantième anniversaire de la prise du pouvoir », le CC du PCUS évalua les événements en Chine en qualifiant la révolution culturelle » de tentative visant à substituer au marxisme‑léninisme authentique une phraséologie et des dogmes pseudo‑révolutionnaires ». Au mois de février, plusieurs manifestations eurent lieu à Pékin et à Moscou. Les manifestants se réunirent devant l’ambassade de l’URSS à Pékin et devant l’ambassade de Chine populaire à Moscou. Le danger d’un conflit interne au monde communiste, entre les deux géants du camp socialiste, était une possibilité qui menaçait la stabilité du système communiste ». Face à ce conflit, la position adoptée par Bucarest fut considérée par Moscou comme une initiative contraire aux intérêts soviétiques. Voyons les faits de plus près en février 1967, Ceauşescu donna à la délégation du KKE des informations importantes sur l’étendue du conflit sino‑soviétique 8 Fonds al PCR – Secţia relaţii ext., dos. 9/1967, ff. 31, 32. […]. Les jours où il y a eu des manifestations devant l’ambassade soviétique à Pékin et l’ambassade chinoise à Moscou, nous étions inquiets […] face à la possibilité d’une rupture des relations diplomatiques entre la Chine et l’Union soviétique. Nous avons décidé d’envoyer aux camarades chinois et aux camarades soviétiques un message faisant preuve de notre inquiétude tout en exprimant notre position [demander aux deux Partis] de ne pas procéder à des actions qui aboutiraient à une situation [de non‑retour]. Nous avons soulevé la question de la prise de mesures assurant la mise en place des procédures régulières de la diplomatie officielle. Je vous prie de garder ces informations [pour vous‑mêmes], car il s’agit d’une question strictement interne qui ne sera en aucun cas divulguée. Mais je vous ai donné ces informations afin de vous tenir au courant du résultat de cette initiative. Notre ambassadeur a été reçu par les camarades chinois, par le ministre des Affaires étrangères Chén Yì. Nous avons envoyé un message à Zhou Enlai et à Mao Zedong ainsi qu’à l’Union soviétique, aux camarades Brejnev et Kossyguine. Chén Yì a naturellement dit qu’il faut blâmer les camarades soviétiques et que le message sera transféré à Mao Zedong et à Zhou Enlai […]. Notre ambassadeur a été aussi reçu par les camarades soviétiques, par Andropov il a dit qu’il transférera notre message aux camarades Brejnev et Kossyguine et que la responsabilité repose sur le côté chinois. Il a dit à la délégation roumaine son avis personnel en insistant sur ceci le fait que le message fut envoyé tant aux Chinois qu’aux Soviétiques, sans condamner les Chinois, met en évidence que, pour les Roumains, les Soviétiques sont sur le même pied d’égalité que les Chinois. Selon lui, la responsabilité repose sur le côté chinois […] et, vu sous cet angle, le message n’a pas été bien accueilli par le PCUS. Certes, notre ambassadeur a contesté cette appréciation. Cela s’est produit le 8 février au cours des manifestations […]8 11Ceauşescu s’efforça de mettre en cause la rhétorique officielle défendue par Moscou. Cette dénonciation » du style » historique de la direction du PCUS mit en évidence la politique de Bucarest qui revendiquait de facto son autonomie relative à l’égard de Moscou. Elle prit la forme d’une stricte neutralité vis‑à‑vis des problèmes internes du camp socialiste. De manière significative, cette critique pouvait, sous certaines conditions, bouleverser de fond en comble le principe de dépendance absolue du KKE à l’égard du PCUS. L’argumentation suivante de Ceauşescu ne laissait pas indifférents certains membres du BP du KKE tels que Dimitrios Partsalidis dit souvent Mitsos, et cité comme M. Partsalidis et Panos Dimitriou également membres du secrétariat du Comité central du Parti grec, qui avaient déjà commencé à avoir des doutes en ce qui concerne la politique internationale soviétique Voyons les dires intéressants du leader roumain 9 Ibid., f. 36. […]. Que montrent d’après Marx la pratique du mouvement communiste international et celle du mouvement ouvrier ? Les problèmes sont affichés publiquement et des points de vue sont échangés. Ainsi, une ligne spécifique et un concept idéologique étaient créés, sans conduire à la fusillade de ceux qui exprimaient d’autres points de vue, même si leurs critiques étaient des critiques acerbes. Il est vrai que Marx n’était pas le président d’un gouvernement, je dis cela comme une plaisanterie, mais je suis convaincu que même s’il avait été président du gouvernement, il n’aurait pas agi de la même façon. À titre d’exemple à l’époque de Lénine, pendant la période où le PCUS luttait en vue de prendre le pouvoir, les débats étaient longs jusqu’à l’adoption définitive des thèses par le PCUS. Ainsi a‑t‑il abouti à la cristallisation d’une conception [politique] correcte. C’est pourquoi nous pensons qu’un débat est requis, mais dans le contexte d’une analyse spécifique des problèmes. Nous ne pouvons accepter ni réfuter une opinion en fonction de notre propre opinion, considérant celui qui n’est pas d’accord avec nous comme quelqu’un qui s’oppose à nous. Parce que cela nous amène précisément à ce que faisait l’Église, aussi bien orthodoxe que catholique au lieu d’analyser scientifiquement [les faits] nous arrivons à la confirmation d’un dogme auquel tous doivent croire, et celui qui n’y croit pas est considéré comme hérétique. Est‑ce possible de dire que le vrai marxisme‑léninisme est constitué par ce que […] [dit un seul Parti] ? Je n’ai vu ça ni chez Marx, ni chez Engels, ni chez Lénine […]9. 12La politique de non‑ingérence de la Roumanie dans les affaires intérieures des autres partis frères » était due, selon l’argumentation officielle du PCR, à une réévaluation de l’histoire soviétique. La question de la sincérité certes discutable de ces thèses eut un écho considérable dans la direction du KKE. Elle laissait entendre par là que les courants socialistes centrifuges qui ne mettaient pas en péril la politique extérieure de la Roumanie pouvaient être désormais tolérés par Bucarest. Pour les communistes grecs, les dires du leader roumain revêtirent un sens évident 10 Ibid., ff. 33, 34. […]. Vous connaissez, dit Ceauşescu, l’histoire du PCUS, les luttes [internes] qui datent de l’époque de Lénine et la façon dont elles ont été résolues vous vous rappelez les problèmes avec Trotski et Boukharine. Lénine a résolu ces problèmes dans un esprit qui visait à maintenir le contexte du renforcement et de l’unité [du Parti]. En 1917, vous vous rappelez que Zinoviev et Kamenev furent accusés publiquement parce qu’ils avaient trahi la révolution, mais ils sont restés au pouvoir. Ainsi, Lénine a résolu pratiquement et publiquement ce problème. Par la suite, tout n’a pas été résolu ainsi vous vous rappelez les procès qui ont eu lieu [en URSS] et les révélations du PCUS en 1956 à ce sujet ? [Les Chinois] comment devaient‑ils réagir ? Commencer à condamner l’Union soviétique ou procéder à ce que nous avons fait à l’époque, défendre l’Union soviétique ? En 1937, 1938 et 1939, quand ces procès eurent lieu, nous avons défendu l’Union soviétique, au moment où les choses ne se sont pas résolues de manière démocratique [mais] de manière contraire aux règles du Parti. Pourquoi dis‑je tout ça ? Parce que nous sommes inquiets face aux faits qui se déroulent en Chine. Nous devrions comprendre que la solution n’est pas de commencer à blâmer la Chine en aggravant les choses. Et si nous pouvons aider à trouver une solution, cela signifie ne pas s’ingérer […] dans les affaires intérieures des autres Partis […]10. 13Ces thèses roumaines envenimèrent davantage les luttes internes des communistes grecs qui voyaient apparaître les premières fissures » tangibles dans le camp du socialisme réel ». Plus concrètement, l’année 1967 marqua un tournant très important dans les relations des membres du KKE en dehors du fait que les dirigeants du Parti se disputaient le pouvoir de manière de plus en plus ouverte, la dictature militaire avril 1967 – juillet 1974 força plusieurs militants à s’installer dans les pays de l’Europe occidentale. La dégradation progressive de l’image de l’URSS dans le monde, à la suite du conflit sino‑soviétique, entraîna un flot de contestations contre toute tentative d’extériorisation de la stratégie soviétique dans les Partis communistes occidentaux. L’événement qui servit de catalyseur à ce tournant fut le théorème de l’eurocommunisme. Cette réalité faisait suite à une réorientation complète de la politique de certains Partis communistes occidentaux, à l’instar du PCI, succédant à la politique du monolithisme » qui avait plongé ces Partis dans un état de dépendance idéologique presque complet. La dictature militaire en Grèce aboutit à l’expatriation des militants de la Gauche qui, d’une manière ou d’une autre, allèrent dans les pays occidentaux, en France, en Angleterre, et surtout en Allemagne de l’Ouest, afin d’éviter l’emprisonnement et de lutter pour leurs idées. L’installation des réfugiés politiques grecs dans ces pays facilita leur rapprochement avec les divers courants de l’eurocommunisme. Mais quelle est la relation entre la scission du KKE en 1968 et l’eurocommunisme ? Quel était le rôle de Bucarest et son attitude face à la crise du KKE ? 14Le contexte historique était polarisé par le conflit sino‑soviétique et la nouvelle orientation de la politique extérieure soviétique qui abandonnait le principe de la coexistence pacifique dans les lieux géostratégiques périphériques du globe où la compétition entre les deux superpuissances États‑Unis/URSS devenait plus vive que jamais. Dans ce contexte, la scission du KKE en 1968 faisait allusion aux vieux axiomes soviétiques défendus par Khrouchtchev pluralisme des voies amenant au socialisme, coexistence pacifique, etc.. À cela, il faut ajouter le maintien de bonnes relations » entre l’Union soviétique et la Grèce des colonels qui, selon le Kremlin, ne signifiait aucune réconciliation idéologique avec le régime ». 11 Pour de plus amples informations sur ces questions, voir Nikos Papadatos, 2016, les communistes gr ... 15Kostas Koliyannis devint Premier secrétaire du KKE après l’éviction de Zachariadis. Dimitrios Partsalidis, l’un des anciens membres du Parti accusé de fractionnisme » à partir de 1956, fut à nouveau membre du Bureau politique et du Secrétariat du KKE et l’un des interlocuteurs privilégiés du PCUS après la destitution de Zachariadis et l’arrivée de Khrouchtchev au pouvoir en Union soviétique. Ces deux personnages se disputaient le pouvoir au sein du Parti. Les racines de leur conflit étaient dues à l’histoire récente du KKE. Après la fin de la guerre civile, en 1951, un nouveau parti, la Gauche démocratique unifiée EDA, avait vu le jour en Grèce. Entre‑temps, le gouvernement d’Athènes avait décrété l’abolition juridique, c’est‑à‑dire l’interdiction, du Parti communiste dès 1947. En apparence, de 1964 à 1968, la querelle entre Koliyannis et Partsalidis concernait les formes de réorganisation des forces communistes en Grèce, Koliyannis voulait que les communistes luttent en faveur de la légalisation de facto du KKE tandis que Partsalidis favorisait plutôt l’alliance avec l’EDA, à laquelle participaient aussi des forces plus centristes » à tendance socialiste. Néanmoins, au fond, ce duel reflétait les différentes stratégies soviétiques par rapport à la Grèce et la dépendance absolue des communistes grecs à l’égard du Kremlin11. 16Les opinions de Partsalidis et de Dimitriou – approuvées par Zisis Zografos, membre de la direction du KKE –, en matière d’organisation du KKE, avaient été explicitement dénoncées par la direction soviétique au cours du 12e Plénum qui se tint à Budapest du 5 au 15 février 1968. La lettre des Soviétiques stipulait Chers camarades, Nous avons soigneusement étudié les lettres du camarade Partsalidis envoyées le 10 novembre 1967 et le 18 janvier 1968, au CC du PCUS. Considérant que les problèmes soulevés par le camarade Partsalidis sont une affaire intérieure qui concerne exclusivement votre Parti, le CC du PCUS ne voit pas l’intérêt d’analyser sa position particulière en matière de questions d’organisation, face auxquelles le Comité central du KKE s’est déjà exprimé en adoptant une décision collective. Pour la même raison, nous ne pensons pas qu’il soit approprié d’accueillir au CC du PCUS le camarade Partsalidis en vue de procéder à une discussion qui porterait sur ces affaires. Comme vous le savez bien, lors des successives réunions d’amitié entre les représentants de nos Partis, qui ont toujours eu lieu dans une atmosphère de compréhension mutuelle et sincère [...], le CC du PCUS s’est fermement exprimé en faveur de la politique et de la tactique adoptées par le CC du KKE [...]. 12 KKE, 2008, Η 12η Ολομέλεια η ΚΕ ου ΚΚΕ, 5‑15 Φλεβάρη 1968, πρακικά [Le 12e Plénum du KKE, du 5 ... Guidés par les relations de sincérité et de confiance établies entre nos deux Partis, nous avons échangé, à la demande des camarades grecs, des points de vue et des avis sur des questions qui furent abordées par le 8e et le 10e Plénum du CC du KKE. D’après nous, la vie a confirmé la justesse de la ligne politique adoptée par le CC, lors du 8e et du 10e Plénum du KKE. Cela semble particulièrement clair maintenant, à la lumière des récents événements tragiques en Grèce, provoqués par la mise en place d’une dictature militaro‑fasciste dans le pays [...]12. 17Face à cette intervention, la troïka », Partsalidis, Dimitriou et Zografos, prit l’initiative de défendre le passé récent du Parti de 1956 à 1968 en proclamant, dans une lettre radiodiffusée, son attachement aux principes du XXe Congrès du PCUS et en accusant le putsch » du 12e Plénum de restaliniser » le Parti en souplesse. Voici le contenu de cette lettre 13 Tasos Vournas, 1983, Η διάπαη ου ΚΚΕ [La scission du KKE], Αθήνα ολίδη, p. 81. […]. Ainsi, 12 ans après le 6e Plénum du Comité central de 1956, le camarade Koliyannis et son groupe, représentant le conservatisme et la stagnation dogmatique, tentent‑ils d’achever le parcours d’éloignement de l’esprit du 6e Plénum et le retour au régime politique anormal du passé qui a engendré tant de maux au KKE et au mouvement populaire de notre pays13. 18Persécutés par le KKE, qui avait déjà acquis l’aide multiforme de Moscou, les dissidents » n’avaient plus qu’une solution le recours à l’aide du Parti roumain. Les autorités roumaines leur octroyèrent une aide camouflée » qui, à ce stade de la bataille interne, fut inappréciable. Le dialogue suivant est significatif à cet égard […]. Le camarade Zografos — Si Koliyannis n’avait pas une aide de l’extérieur, il n’existerait pas aujourd’hui. C’est la vérité […]. Le camarade Nicolae Ceauşescu — Que voulez‑vous que fasse la Roumanie ? Et je sais une chose vous ne devriez pas adopter une ligne [politique] reconnaissant l’existence d’un nouveau Comité central. Ce n’est pas bon. Le camarade Zografos — Nous l’avons clairement indiqué dans notre lettre. Nous voudrions avoir la capacité d’aller dans d’autres pays. Le camarade Nicolae Ceauşescu — Que pouvons‑nous faire ? Le camarade Zografos — Des passeports. Cela aurait une signification. Le camarade Nicolae Ceauşescu 14 Fonds al PCR – Secţia relaţii ext., dos. 48/1968, f. 7. Conversation sténographiée e ... — Je vous ai dit que des passeports vous seront délivrés14. 19La création d’un nouveau Parti était‑elle directement due à l’aide roumaine ? Il ne semble pas. L’idée d’un nouveau Parti indépendant avait été énoncée depuis longtemps par certains membres de la Collectivité de Tachkent. Comment pouvons‑nous expliquer ces événements ? Ainsi que l’avait écrit dans son journal, en mars 1968, l’un des plus ardents partisans de ce mouvement contestataire, Mpeikos Georgoulas, le correspondant du journal d’Avgi à Moscou 15 Journal inédit de Mpeikos Georgoulas, 31 mars 1968, manuscrit. […]. Les trois camarades [M. Partsalidis, Z. Zografos et P. Dimitriou] portent une grande responsabilité de la période qui a succédé au 6e Plénum de 1956, et qui a conduit mathématiquement à une recrudescence de la situation. Ils ont toléré, ils n’ont pas vu, ils ont contribué [à ce qui s’est passé]. Ils ont réagi lorsque ce groupe [K. Koliyannis et le BP du KKE] a foulé aux pieds leur bonne foi, quand ils leur ont mis le couteau sous la gorge. Telle est l’amère vérité pour tous les trois. Quand le couteau du manque de démocratie, des abus et de la violation de nos principes coupait la gorge des autres, cela ne faisait, bien entendu, aucun mal. Ils restaient calmes. Certes, cela ne doit pas nous conduire au nihilisme. Il faut en tirer la leçon nécessaire. [Il faut] dire au Parti les personnes qui dirigent le Parti doivent comprendre qu’ils ne peuvent pas avoir seulement des droits, mais qu’ils assument, par nous tous, de lourdes responsabilités. On doit, avant tout, élever le sens de la responsabilité des gens qui dirigent le Parti. On souffre de son absence. Parallèlement, tous les membres du KKE, nous devrons faire sentir nos responsabilités arrêter de jouer le rôle d’imbéciles » […] et parler avec franchise et courage. Chaque membre du Parti, en levant la main pour approuver ou repousser une décision, une action, etc., doit penser à sa responsabilité vis‑à‑vis du peuple grec. Si tel n’est pas le cas, il vaut mieux que ce membre renvoie sa carte du Parti, sinon on peut penser qu’il la garde pour en tirer profit […]15. 20Ce témoignage inédit est suffisamment parlant la dépendance était diachroniquement le facteur de cohésion de la direction du KKE. En réalité, 1968 n’a pas été le moment d’une véritable révolution culturelle », ou d’une insurrection héroïque contre le soviétisme », mais le moment où le couteau » du limogeage politique a été mis sous la gorge » des trois protagonistes principaux qui revendiquèrent, à la dernière minute, leur propre émancipation, ou leur propre sauvetage politique. Les communistes grecs, leur scission et les Roumains 21En 1968, les communistes grecs ne considéraient plus l’URSS comme le pilier central de la révolution mondiale. En effet, le désarroi de 1956 avait laissé son poison sécessionniste et les membres de la diaspora du KKE étaient restés relativement impassibles face aux émeutes tragiques de Tachkent. Leur survie personnelle et la protection de leur famille étaient leur préoccupation première. La crise fut manifestement l’effet d’une crise plus générale celle de l’aliénation du socialisme réel ». En d’autres termes, la crise du mouvement communiste mondial fut aussi reflétée par la scission du KKE. Tout débat idéologique ultérieur lié, d’une part, à la dispute des marxistes‑léninistes » contre les opportunistes », thèse défendue par le KKE, et de l’autre, à la lutte des forces rénovatrices » contre les dogmatiques » prosoviétiques, axiome soutenu par le Parti communiste de l’intérieur », ne fut qu’une réminiscence idéologique produite par deux théories constructivistes dérivées plutôt du mythe post‑sécessionniste du KKE, où chacun des porteurs principaux semblait éprouver le besoin de se justifier, que de la réalité objective. 22L’eurocommunisme, censé être à l’origine de la scission, a influencé la base – et non la direction qui prit l’initiative de la scission – du Parti communiste de l’intérieur tardivement, a posteriori. En dehors du fait que Partsalidis, Dimitriou et Zografos n’étaient que des hommes politiques de terrain sans aucun lien organique avec la théorie », deux sources mettent en lumière les traces des liens du PC de l’intérieur avec l’eurocommunisme. La première est ici une lettre que, le 21 août 1968, Partsalidis envoya au Comité central du PCR Au Comité central du Parti communiste roumain Chers camarades, 16 ASKI, Archives du KKE, K. 382, 20/32/127, f. 1. À propos de la situation extrêmement critique créée après l’entrée des forces armées de cinq pays socialistes dans la République socialiste de Tchécoslovaquie, nous avons besoin de vous contacter pour vous exposer la position que nous adoptons à l’égard de ces événements tragiques et de demander votre opinion sur certaines questions qui nous préoccupent directement […]16. 23Comme on le sait, en 1968, Nicolae Ceauşescu avait tenu tête aux Soviétiques en s’opposant à l’invasion de Tchécoslovaquie et, chose encore plus grave, en refusant d’intervenir à Prague. Cette politique audacieuse avait certainement réussi à réunir autour de sa stratégie hérétique » un large consensus qui dépassait l’horizon de ses ambitions nationales. Dans ces circonstances historiques, les communistes grecs proroumains, nommés de l’intérieur », suivirent son projet après avoir manifesté leur désaccord avec Moscou. En effet, le 5 septembre 1968, le Bureau de l’intérieur » s’aligna sur les thèses roumaines et dénonça l’invasion soviétique. C’est le moment où les liens politiques entre les dissidents » et les Soviétiques se coupèrent définitivement. De surcroît, l’aide octroyée par Bucarest aux communistes de l’intérieur » était significative, comme en témoigne la lettre suivante de Nikos Kentros, membre du CC du PC de l’intérieur Note Au Département des relations internationales du Parti communiste roumain Camarade Ghizela, Chers camarades, Grâce à votre aide inappréciable, nous avons acheté jusqu’à présent par le biais de Virement » [transfert, avec subside de la Roumanie] une série d’anciens objets populaires par des magasins correspondants. Ces objets nous ont donné la possibilité d’ouvrir un magasin spécial en Belgique. En exploitant ces objets, nous avons eu l’occasion d’obtenir une source de revenus pour les besoins du Bureau de l’intérieur en Grèce. Cette fois‑ci, nous vous prions de nous aider à acheter certains vieux meubles par le biais de Virement » et à les envoyer par votre organisation du commerce extérieur Libri ». Le besoin d’achat de ces meubles est aussi expliqué par le fait que les vieux articles d’art ne sont pas vendus par consignation du fait qu’ils ne sont pas contrôlés par le Musée. 2. X. 1971 Salutations fraternelles Pour le CC du PC de l’intérieur 17 ASKI, Archives du KKE, K. 382, 20/32/183, f. 1 [souligné par nous]. N. Kentros17. 24Il s’ensuit que les Roumains veillèrent à la survie économique de leurs protégés grecs par les voies les plus invraisemblables. Parallèlement, Ceauşescu visait à réformer l’économie de son pays en jouant l’honnête courtier » entre l’Est et l’Ouest. Moscou n’était pas forcément contre cette tendance centrifuge. Dans la mesure où les Soviétiques refusaient de concéder à la Roumanie un statut important, à part entière, au sein du pacte de Varsovie, l’Union soviétique n’avait rien à craindre du côté roumain. Comme l’a souligné François Fejtö 18 François Fejtö, 1992, la fin des démocraties populaires, op. cit., p. 93‑94 [souligné par nous]. Dans les années 70, la relative insubordination de la Roumanie favorisait autant l’image du camp socialiste et de l’URSS que la libéralisation » pratiquée parallèlement par les autorités polonaises ou hongroises. Les liens entretenus par le régime de Ceauşescu avec bon nombre de pays d’obédience marxiste‑léniniste et d’organisation de libération nationale dans le tiers‑monde facilitaient le développement de leurs contacts avec l’URSS là où une responsabilité directe de Moscou aurait pu être mise en cause. Last but not least, le développement des échanges commerciaux avec les pays occidentaux a permis le transit par la Roumanie d’équipements et de technologies autrement inaccessibles à l’Union soviétique18. 25La création du KKE de l’intérieur n’était pas l’acte qui conduirait à un mouvement de contestation populaire avec comme objectif la chute du régime d’Athènes ; la survie du KKE dans les démocraties populaires et l’URSS, sous la mainmise contraignante des Soviétiques, ne renvoyait pas non plus à une lutte de fait contre la junte militaire des colonels. Au contraire, le PCR contrôlait la lutte antidictatoriale des communistes de l’intérieur, et, par ce biais, les Soviétiques avaient toujours un droit de regard sur les activités antidictatoriales tant du KKE que du KKE de l’intérieur ; il s’agit d’un contrôle par procuration ». 26En second lieu, l’eurocommunisme » du KKE de l’intérieur découla plutôt des circonstances politiques des années 1970 que de la volonté des communistes de l’intérieur de se débarrasser des rouilles du dogme » soviétique ; ce fut une perspective à atteindre plus qu’un projet théorique résolu. Comme l’a écrit Zisis Zografos, le 26 janvier 1971, au Comité central du PC de l’intérieur 19 ASKI, Archives du KKE, K. 382, 20/32/169. Le 22 janvier 1971, j’ai rencontré à l’aéroport de Rome le camarade Segre, le jeune responsable du département des relations internationales du CC du Parti communiste italien il attendait une délégation étrangère d’un parti frère. On se connaissait bien avant la scission […]. Il a également posé des questions sur la situation actuelle dans le KKE. Il m’a dit qu’ils voulaient avoir un contact plus effectif avec nous. Pour répondre spécifiquement à la question de la meilleure préparation d’une manifestation plus générale au printemps concernant la mobilisation de forces plus larges, en vue de lutter contre le régime actuel en Grèce. Il m’a proposé de lui rendre visite à son bureau quand je vais revenir à Rome19. 27Dans ces conditions, le PC de l’intérieur, entièrement prisonnier entre les objectifs mondiaux soviétiques et les intérêts périphériques roumains, cherchait désespérément à trouver des appuis politiques. L’appropriation, après coup, de l’eurocommunisme de la part des communistes grecs de l’intérieur » fut le résultat de la contingence historico‑politique des années 1970, et non le point de départ d’une lutte libératrice contre la soumission soviétique ». Conclusion 28La transmission de la tradition historique, exprimée en l’occurrence par la narration historiographique des deux Partis grecs, établie après la scission du KKE, entrava la transmission de la connaissance historique. Les uns disaient que les rénovateurs s’opposèrent aux dogmatiques » tandis que les autres insistaient sur la cause juste du marxisme‑léninisme » qui, de bon droit, luttait contre l’opportunisme ». Nous pouvons dire que les deux interprétations sont, du point de vue historique, fausses. Cela ne signifie pas que, du point de vue idéologique, ces deux explications » ne puissent avoir des effets concrets tant que les collectivités existent, les idéologies se répercutent dans le temps et dans l’espace, mais, et sans vouloir insinuer que l’histoire soit une science entièrement exempte de toute référence à une conception du monde, ces deux perceptions, historiquement parlant, sont fondamentalement erronées. 29En 1949, les communistes grecs ont dû faire face à une défaite stratégique dont les séquelles allaient décomposer leur unité ainsi que leurs perspectives révolutionnaires, au moins à brève échéance. Ensuite, le XXe Congrès du PCUS 1956 a imposé au sein du KKE la dézachariadisation » du Parti. La première conséquence en fut la désintégration de la base du Parti qui, en dépit des théories confuses liées à la nature démocratique des Partis de type nouveau », avait été largement influencée par les luttes et les symboles du passé. L’éradication soviétisée de ces symboles, les décrets prosoviétiques, transformant les icônes révolutionnaires du passé en figures contre‑révolutionnaires » et antisoviétiques », créèrent les conditions qui permirent l’émergence d’une série de luttes et d’escarmouches politico‑idéologiques, et scindèrent en plusieurs factions antagoniques les collectivités des réfugiés politiques comme les militants qui se trouvaient dans les prisons de Grèce. 30D’un autre côté, cette période posa les jalons d’un humanisme diffus. En 1968, sous la pression du changement progressif de la politique extérieure de l’URSS et des problèmes du camp socialiste, ce courant humaniste se scinda en deux le courant apologétique s’aligna sur la politique du PCUS ; le courant centrifuge chercha à se cramponner à la politique de Bucarest pour subsister politiquement et économiquement. Dans les deux cas, leur dépendance était absolue. L’axe moscovite et l’axe roumain n’étaient que la preuve de la défaite définitive des communistes grecs dans cette conjoncture historique précise, polarisée par la guerre froide. En d’autres termes, les problèmes du camp socialiste et ceux de l’URSS eurent leur écho au sein du KKE. Aussi, la scission du KKE contenait‑elle en germes les graves potentialités de la dissolution de l’URSS, qui s’avéra incapable – sauf lorsqu’elle parvint à contrebalancer les effets d’une crise par le recours à la force armée, comme ce fut le cas de l’invasion d’août 1968 à Prague –, d’exercer politiquement un pouvoir de dissuasion susceptible d’empêcher la scission du KKE.
CLdC5v. 114 316 334 4 368 34 296 300 244
heure en grèce par rapport à la france