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L’origine du voile de la mariĂ©e reste un mystĂšre
. mais certains pensent que le voile est apparu il y a plusieurs siĂšcles avant la robe de mariĂ©e L’histoire
. Le voile trouverait ses origines dans l’AntiquitĂ©, lorsque les hommes avaient pour habitude de recouvrir d’un drap blanc les femmes qu’ils s’étaient promises. Ainsi, ils pouvaient les enlever et les Ă©pouser sans qu’elles ne puissent s’y opposer. D’autres pensent que cela remonte Ă  l’époque des mariages arrangĂ©s, oĂč les fiancĂ©s ne se dĂ©couvraient qu’au moment oĂč ils avaient Ă©tĂ© unis devant Dieu. Il Ă©tait ainsi trop tard pour faire marche arriĂšre si le physique des Ă©poux dĂ©plaisait Ă  l’un ou Ă  l’autre. Pour finir, certaines personnes disent que le voile Ă©tait portĂ© pour protĂ©ger la mariĂ©e des esprits malveillants qui pourraient flotter autour d’elle le jour du mariage. Aujourd’hui
 A l’époque de nos grand-mĂšres, aucune femme ne pĂ©nĂ©trait dans l’église le jour de son mariage sans ĂȘtre voilĂ©e, le voile couvrait sa tĂȘte et une partie de son visage. On peut voir le voile comme un symbole de puretĂ© et de virginitĂ©. De nos jours, la mariĂ©e porte son voile devant le visage jusqu’au moment oĂč le couple s’unit devant le prĂȘtre. Quand le prĂȘtre prononce la phrase je vous dĂ©clare mari et femme » et/ou vous pouvez embrasser la mariĂ©e », le mari lui relĂšve le voile et l’embrasse, comme dans les films !! Cependant il n’est pas rare, que la mariĂ©e lĂšve son voile dĂšs son arrivĂ©e devant l’autel ou porte son voile relevĂ© tout au long de la cĂ©rĂ©monie. De plus en plus, les mariĂ©es ne portent plus le voile devant le visage. Bref, c’est Ă  vous de choisir, aujourd’hui tout est possible !! Touthomme devrait se demander: "Que peut-il venir de Dieu TrĂšs saint, OcĂ©an Infini d'Amour, sinon des choses sublimes et merveilleuses. Que Sa VolontĂ© soit faite toujours, sur la terre comme au Ciel. - Chaque homme devrait vraiment savoir dire ainsi. Moi, Moi, JĂ©sus, J’ai enseignĂ© Ă  dire cela dans le Pater. Que le Pater soit l’ardente priĂšre de chaque homme et Moi, Moi,
Des professeurs ont pris Ă  partie des Ă©tudiantes voilĂ©es en septembre, dans une universitĂ© Ă  Paris et Ă  Sciences-Po, Ă  Aix-en-Provence."Vous comptez garder votre truc Ă  tous mes cours ?", "Vous ĂȘtes un cheval de Troie de l'islamisme." A deux reprises, en septembre, deux professeurs s'en sont pris Ă  des Ă©tudiantes voilĂ©es, dans deux Ă©tablissements et deux villes bien distincts. Mais en ont-ils le droit ? Francetv info apporte des Ă©lĂ©ments de s'est-il passĂ© ?D'abord, le 16 septembre, Ă  l'universitĂ© Paris-I PanthĂ©on-Sorbonne. Une Ă©tudiante voilĂ©e a dĂ©clarĂ© que sa professeure lui avait demandĂ©, lors de sa premiĂšre sĂ©ance de travaux dirigĂ©s TD de gĂ©ographie physique, d'enlever son voile pendant les exposĂ©s, parce que cela "la dĂ©rangeait". ContactĂ©e par Le Monde, qui a rĂ©vĂ©lĂ© cette affaire le 25 septembre, la professeure a niĂ© les faits. Pourtant, des Ă©tudiants prĂ©sents au cours ont cosignĂ© une lettre, mise en ligne sur le site Islam et info, pour attester les dires de la jeune femme. Le prĂ©sident de l'universitĂ©, Philippe Boutry, a reçu l'Ă©tudiante et s'est 29 septembre, une Ă©tudiante en premiĂšre annĂ©e Ă  l'Institut d'Ă©tudes politiques IEP d'Aix-en-Provence Bouches-du-RhĂŽne, a Ă©tĂ© accusĂ©e par un professeur d'ĂȘtre "un cheval de Troie de l'islamisme", en raison du voile qu'elle portait durant son cours d'histoire. "Je ne l'ai pas agressĂ©e, j'ai simplement fait remarquer Ă  cette Ă©tudiante qu'elle gĂȘnait ses camarades en amphi. .. Elle est totalement manipulĂ©e", a expliquĂ© l'historien, Jean-Charles Jauffret, Ă  nos confrĂšres de France 3 Provence-Alpes. Les Ă©tudiants ont regrettĂ© cet Ă©change. Certains ont quittĂ© l'amphithéùtre en signe de dĂ©sapprobation. Le directeur de l'IEP est intervenu devant l'ensemble des Ă©tudiants, mercredi dit la loi ?En recevant l'Ă©tudiante de Paris-I, Philippe Boutry, "a prĂ©sentĂ© des excuses au nom de l'universitĂ©". Selon Le Monde, il a regrettĂ© l'incident et l'interprĂ©tation erronĂ©e que l'enseignante fait de la loi de 2004. D'aprĂšs ce texte, "dans les Ă©coles, les collĂšges et les lycĂ©es publics, le port de signes ou tenues par lesquels les Ă©lĂšves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit".Les Ă©tablissements publics d'enseignement supĂ©rieur ne sont en aucun cas mentionnĂ©s, et se situent donc en dehors du champ d'application de la loi sur le voile. Mais ils restent soumis au principe de laĂŻcitĂ© inscrit dans le code de l'Education. Il stipule que "le service public de l'enseignement supĂ©rieur est laĂŻque et indĂ©pendant de toute emprise politique, Ă©conomique, religieuse ou idĂ©ologique ; il tend Ă  l'objectivitĂ© du savoir ; il respecte la diversitĂ© des opinions". Et en pratique, comment cela se passe ?Toutefois, on considĂšre que les Ă©tablissements supĂ©rieurs accueillent pour l'essentiel un public adulte, donc responsable. "Des personnes majeures peuvent revendiquer par certains signes ostentatoires leur appartenance Ă  tel ou tel mouvement religieux", indique la ConfĂ©rence des prĂ©sidents d'universitĂ©s CPU, dans son guide LaĂŻcitĂ© et enseignement supĂ©rieur PDF rĂ©digĂ© en 2004."Pour autant, il ne s'agit pas d'un droit absolu, poursuit ce texte. Pour certains enseignements, le juge administratif a reconnu le bien fondĂ© de tenues appropriĂ©es pour des raisons soit de sĂ©curitĂ©, soit d'hygiĂšne." Par exemple, les signes religieux, y compris le voile, ne doivent pas gĂȘner l'exercice d'activitĂ©s physiques et sportives, ou de travaux pratiques dans certaines matiĂšres scientifiques. Une tenue ne doit pas non plus gĂȘner le contrĂŽle de l'identitĂ© lors d'un devoir surveillĂ©. Enfin, les Ă©tudiants ne doivent pas faire preuve de prosĂ©lytisme ou de propagande, sous peine de voir leurs actes sanctionnĂ©s."Aucune raison d'ordre religieux, philosophique, politique, ou considĂ©ration de sexe ne pourra ĂȘtre invoquĂ©e pour refuser de participer Ă  certains enseignements ..., contester les choix pĂ©dagogiques ainsi que les examinateurs", explique le rĂšglement du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, alors que des textes comparables ont fleuri Ă  l'Institut national des langues et civilisations orientales, les universitĂ©s Lille-III , Montpellier-I, Paris-VII ou faire respecter ces principes, le prĂ©sident peut adapter son rĂšglement intĂ©rieur ou Ă©tablir une charte, dans la limite de la loi de 2004. "Ce type de rĂšglement constitue la base juridique dans le cas de conflits ou d'atteintes internes Ă  l'Ă©tablissement", prĂ©cisait en 2013 Le Figaro. Mais il s'agit dans ce cas d'apporter une rĂ©ponse Ă  certains Ă©tudiants qui n'hĂ©sitent pas Ă  rĂ©cuser un examinateur ou une examinatrice au nom de la sĂ©paration des sexes soi-disant prĂŽnĂ©e par leur religion, et non au port du voile. Sur ce dernier point, François Hollande a simplement estimĂ©, le 30 aoĂ»t 2013, qu'il "est possible d'intervenir sans qu'il soit besoin de texte supplĂ©mentaire".
FatimaE., la femme voilĂ©e qui a Ă©tĂ© prise pour cible par Juien Odoul, l’élu du Rassemblement national, sort enfin de son silence. Elle a racontĂ© les faits et surtout les sentiments qui
Paroles blessantes et parfois agressions physiques sont le quotidien de certaines musulmanes. Depuis l'interdiction du port du voile intĂ©gral dans certaines rĂ©gions du pays, notamment celles de l'ExtrĂȘme-Nord, du Littoral, du Nord et de l'Est due aux exactions de la secte terroriste BokoHaram, la population vit dans la psychose et la crainte de la femme voilĂ©e. Fusent alors des paroles blessantes, parfois des agressions physiques Je ne m'approcherai plus jamais des femmes qui portent le voile, elles cachent des explosifs Ă  l'intĂ©rieur », s’emporte LoĂŻc Fongam, commerçant du marchĂ© Mendong Ă  YaoundĂ©, Ă  la vue d'une femme musulmane voilĂ©e de maniĂšre simple avec un Hidjab. TrĂšs peu font la diffĂ©rence entre le voile intĂ©gral et les autres. Devant cet amalgame, des milliers de femmes prĂ©fĂšrent ne plus sortir de leur maison. Hadjaratou Ousmane est de celleslĂ  Je marchais tranquillement dans la rue lorsque deux hommes qui Ă©taient prĂšs de moi m'ont agressĂ©e en tirant sur mon voile. Ils me l'ont arrachĂ© brutalement de la tĂȘte et ont dit le gouvernement n'a-t-il pas interdit le port de ces voiles ? Je me suis sentie humiliĂ©e, je suis retournĂ©e chez moi dĂ©cidant de ne plus jamais en sortir. » Hawa, elle, s'est rendu compte hier que mĂȘme les forces de l'ordre ne savent rĂ©ellement pas ce que c'est que le voile intĂ©gral J'Ă©tais au commissariat de Bastos hier pour retirer ma carte nationale d'identitĂ© lorsque le vigile s'est mis Ă  me fouiller, me demandant d'enlever le pagne que j'avais sur moi. Je me suis sentie trĂšs mal mais comme il fallait que je retire ma carte, j'ai dĂ» me plier Ă  ces exigences. Je comprends que cela est fait pour garantir la sĂ©curitĂ© des citoyens, mais de lĂ  Ă  me mettre nue devant tout le monde, c'est vraiment trĂšs humiliant. » Le voile intĂ©gral est celui-lĂ  qui recouvre la femme musulmane de la tĂȘte aux pieds et qui ne laisse voir que ses yeux. Il est de couleur noire en gĂ©nĂ©ral. Le voile simple ou Hidjab quant Ă  lui ne couvre que la tĂȘte des femmes musulmanes. Il n'est pas assez large, on ne peut pas y cacher des explosifs. Pour l'Imam de la mosquĂ©e de Bodo, le Cheick Abou Rapah, la femme musulmane observe le voile lĂ©gal chaque fois qu'elle sort de la maison c'est l'habit islamique que les textes du Saint Coran et les Hadiths du messager d'Allah ont dĂ©terminĂ© sans Ă©quivoque. La femme musulmane consciente ne fait donc pas partie de cette catĂ©gorie de femmes sous habillĂ©es que connaĂźt la sociĂ©tĂ© moderne, des femmes Ă©garĂ©es et dĂ©viĂ©es de la voie d'Allah » Cette diffĂ©rence est-elle prise en compte ? C'est une atteinte Ă  notre dignitĂ© de femmes et nous devons y remĂ©dier », exhorte Zeinabou Abdou Rahman.

Lestroubles de la vue, tels qu'un voile devant les yeux, une vision floue ou des "mouches volantes", peuvent ĂȘtre d'origine oculaire. Mais ils peuvent aussi ĂȘtre le signe de maladies graves et

ActualitĂ© Politique DĂ©cidĂ©ment, quand il est question de voile, Nadine Morano a toujours un mot Ă  dire. Selon une information de France Bleu la dĂ©putĂ©e europĂ©enne UMP "a fait un scandale, chez les policiers, vers 13h30, mardi, aprĂšs avoir donc vu une femme voilĂ©e se promener dans la gare" de l'Est Ă  Paris. Sur Twitter, la femme politique a prĂ©cisĂ© qu'il s'agissait d'une "burqa". "Nadine Morano s'est alors rendue dans les locaux de la police aux transports, trĂšs Ă©nervĂ©e selon une source policiĂšre, pour dire aux agents ce qu'elle avait vu et leur demander d'intervenir", poursuit France Bleu selon qui les forces de l'ordre, ne la reconnaissant pas, lui ont demandĂ© ses papiers d'identitĂ©. Comme le montre ce rapport, que s'est procurĂ© France Bleu, elle aurait ainsi dit au policier qui ne la reconnaissait pas "Vous ne regardez jamais la tĂ©lĂ©?! Je suis ministre ! Je suis dĂ©putĂ©", avant de tendre son passeport. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement On est bien loin de la version donnĂ©e par l'Ă©lue au site LOR'Actu, oĂč Nadine Morano dit que "l'un des responsables de la police m'a assurĂ© qu'il Ă©tait normal que je vienne en faire part". L'Ă©lue a Ă©galement contestĂ© le rapport aurpĂšs du Scan du Figaro "C'est n'importe quoi! Il y avait trois policiers quand je suis arrivĂ©e. bon celui de l'accueil Ă©tait un peu... Bref ça s'est bien passĂ©!" "Elle tirait une valise, on ne sait pas ce qu'il y a dedans. Qu'est-ce qui vous dit qu'elle ne dissimulait pas des explosifs?", ajoute-t-elle auprĂšs du Lab. Et de se justifier auprĂšs de LOR'Actu "Je suis lĂ  pour faire respecter la loi, on ne circule pas dans notre pays avec un voile intĂ©gral sur la tĂȘte." Elle prĂ©cise Ă©galement que la femme voilĂ©e lui aurait rĂ©pondu "je m'en fous" alors que l'Ă©lue UMP l'interpellait sur l'infraction qu'elle commettait. Pour un renforcement des sanctionsSelon ce site d'infos rĂ©gionales, Nadine Morano plaide par ailleurs pour un renforcement des sanctions des femmes intĂ©gralement voilĂ©es. "Elles sont juste sanctionnĂ©es par une amende. On devrait aussi les obliger Ă  ressortir du commissariat sans ce voile. Pour celles qui recommencent, on devrait aussi appliquer un stage de citoyennetĂ©, un stage de respect de la RĂ©publique ... et une amende." Dans un tweet, l'avocat-blogueur MaĂźtre Eolas rappelle qu'un "stage de citoyennetĂ©" peut dĂ©jĂ  ĂȘtre prononcĂ© "en mĂȘme temps ou Ă  la place de la peine d'amende". Les plus lus OpinionsLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne Rosencher Unefemme portant le niqab doit comparaitre aujourd'hui devant la justice marseillaise pour avoir refusĂ© d'enlever son voile lors d'un contrĂŽle d'identitĂ©. Qui sont ces femmes qui portant le L’incorrect Alors que certains ont rĂ©cemment prĂ©tendu que le voile n'Ă©tait pas une obligation religieuse dans la religion musulmane, le professeur agrĂ©gĂ© des facultĂ©s de droit de l'universitĂ© Paris-I PanthĂ©on-Sorbonne et directeur d'Ă©tudes Ă  l'École pratique des hautes Ă©tudes sciences religieuses revient sur le fondement coranique du voile islamique. PubliĂ© le 1 dĂ©cembre 2019 Ă  20h35 Manifestation pour le port du foulard islamique Ă  Paris en 1989. La volontĂ© de se signaler comme musulmane. photo © WITT/SIPA Couvrez ce sein, que je ne saurais voir. Le Tartuffe de MoliĂšre n’avait rien inventĂ©. Depuis Ève, la femme, qui s’était laissĂ© tenter, est devenue Ă  son tour un objet de tentation pour l’homme. Plus que toute autre religion, l’islam se montre sensible Ă  ce problĂšme et propose comme solution principale d’effacer l’origine du trouble en voilant la femme. Ô ProphĂšte ! dis Ă  tes Ă©pouses, Ă  tes filles et aux femmes des croyants de serrer sur elles leurs voiles [jalabibihinna] ! Cela sera le plus simple moyen qu’elles soient reconnues et qu’elles ne soient point offensĂ©es » Coran 33, 59 ; Nul grief [cependant, aux Ă©pouses du ProphĂšte, si elles sont vues] de leurs pĂšres, de leurs fils, de leurs frĂšres, des fils de leurs frĂšres, des fils de leurs sƓurs, de leurs femmes et de leurs [propres] esclaves » 33, 55. En outre Dis aux croyantes de baisser leurs regards, d’ĂȘtre chastes, de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraĂźt. Qu’elles rabattent leurs voiles [khumur] sur leurs gorges ! » 24, 31. Enfin Nul grief aux femmes atteintes par la mĂ©nopause et n’espĂ©rant plus mariage si elles dĂ©posent leurs voiles [thiyab], [sauf Ă ] se montrer sans atours » 24, 60. Le Coran emploie trois termes diffĂ©rents pour dĂ©signer le vĂȘtement que les femmes de Muhammad et plus gĂ©nĂ©ralement les croyantes devaient revĂȘtir. Khimar pluriel khumur, qui reprĂ©sente une Ă©toffe, un voile couvrant une partie du corps, ici la tĂȘte et plus largement la zone de leur gorge c’est-Ă -dire le cou et la poitrine. Jilbab pluriel jalabib, qui constitue une tunique ample plus large que le khimar recouvrant la femme de la tĂȘte aux pieds exceptĂ© son visage. Thawb pluriel thiyab qui dĂ©signe un “vĂȘtement de sortie” dont on ignore la forme prĂ©cise ; dans ce contexte, il s’agissait probablement d’un habit local traditionnel. Le voile reprĂ©sente la loi islamique devenue habit Le mot hijab couramment utilisĂ© aujourd’hui pour dĂ©signer le voile islamique est mentionnĂ© sept fois dans le Coran, mais jamais avec l’acception contemporaine. Il renvoie Ă  ce qui “est cachĂ©â€ et dĂ©signe un “rideau” ou un “voile” placĂ© devant une personne ou un objet pour le soustraire Ă  la vue. Par la suite, le hijab, qui possĂšde plusieurs acceptions, constitue l’un des termes – en concurrence notamment avec litham , “voile couvrant le bas du visage jusqu’aux yeux” – dĂ©signant le voile qui doit dissimuler la tĂȘte et le visage de la musulmane Ă  partir de la pubertĂ©. Aujourd’hui, le hijab se dĂ©cline dans les pays arabes sous la forme de l’abaya, large carrĂ© de tissu qui enserre la tĂȘte et les Ă©paules ou robe longue qui laisse libre le visage, les mains et les pieds. Le niqab, qui prolonge le hijab en recouvrant le visage Ă  l’exception des yeux, est notamment portĂ© au Moyen-Orient et en Asie ; il peut lui-mĂȘme ĂȘtre complĂ©tĂ© par le sitar , mince voile qui couvre les yeux afin que la femme soit en mesure de voir au travers sans que ses yeux puissent ĂȘtre vus des autres ! Les pays indo-persans prĂ©fĂšrent le vocable purdah Ă  celui de hijab, tandis que le mot persan tchador dĂ©signe le voile noir qui recouvre entiĂšrement la personne. La burqa constituait originellement une tenue similaire d’origine afghane qui ne couvrait ni les mains ni le bas des jambes. Mais sous l’influence de courants rigoristes, elle s’est rallongĂ©e pour recouvrir intĂ©gralement la femme. Le tchadri usitĂ© dans le sous-continent indien a connu une Ă©volution similaire pour devenir un habit, frĂ©quemment de couleur bleue, qui enveloppe tout le corps Ă  partir d’une calotte brodĂ©e ne tolĂ©rant au niveau des yeux qu’une meurtriĂšre grillagĂ©e. Ainsi, d’aprĂšs le Coran – explicitĂ© par la sunna et le consensus ijma des juristes fuqaha musulmans -, la croyante nubile de condition libre – quand elle est susceptible d’ĂȘtre au contact d’autres personnes que celles mentionnĂ©es dans la sourate 33 du Coran, verset 55 – est tenue de se voiler et cela pour les raisons suivantes. Le voile reprĂ©sente la loi islamique charia devenue habit ; en le portant, la croyante revĂȘt la norme divine. Cette piĂšce d’étoffe protĂšge son hĂŽte telle une armure, car le droit musulman fiqh est focalisĂ© sur le corps qui est omniprĂ©sent dans la vie du fidĂšle et, d’abord, dans l’accomplissement des actes cultuels Ă©rigĂ©s au rang de “piliers” de l’islam. Le corps du croyant est soumis Ă  la loi islamique qui le corsĂšte dans un ritualisme contraignant prĂ©sentant trois caractĂ©ristiques, Ă  savoir, la visibilitĂ©, la dimension publique et l’apprĂ©hension communautaire. Le formalisme qui entoure le voile vise Ă  prĂ©server la sociĂ©tĂ© de toute confusion entre les sexes, mais aussi entre le fidĂšle et l’infidĂšle, le pur et l’impur. À la mosquĂ©e, la sĂ©paration entre les hommes et les femmes est nettement matĂ©rialisĂ©e. Le fiqh cherche Ă  Ă©radiquer la marginalitĂ© afin de prĂ©server le naturel, le normal. Le voile islamique concrĂ©tise la diffĂ©rence absolue entre l’homme et la femme voulue par Dieu. Chaque sexe possĂšde ses habits spĂ©cifiques et les corps eux-mĂȘmes sont tenus de marquer cette distinction la femme conserve des cheveux longs, alors que l’homme cultive sa pilositĂ© faciale. Ainsi, le voile emporte une dimension paradoxale il permet Ă  la femme de signifier sa fĂ©minitĂ© mais aussi d’annihiler sa sexualitĂ© ! La croyante est soumise Ă  une forme de “claustration relative” qui ne concerne jamais l’homme. Le voile empĂȘche aussi la femme d’ĂȘtre une tentation pour l’homme et, a contrario , celle ayant atteint la cinquantaine peut l’enlever, du fait que sa capacitĂ© de sĂ©duction serait largement amoindrie. Cette diffĂ©rence, Ă  l’instar de toutes les autres qui existent entre les deux sexes, ne fait que reflĂ©ter l’ordre voulu par Dieu Les hommes ont autoritĂ© sur les femmes du fait qu’Allah a prĂ©fĂ©rĂ© certains d’entre vous Ă  certains autres » 4, 34. En portant le voile, la femme se signale comme une musulmane et fait preuve de pudeur et de biensĂ©ance tout en se prĂ©servant des agressions extĂ©rieures ; mieux, elle se montre pieuse et soumise Ă  la loi. Le voile empĂȘche aussi la femme d’ĂȘtre une tentation pour l’homme et, a contrario , celle ayant atteint la cinquantaine peut l’enlever, du fait que sa capacitĂ© de sĂ©duction serait largement amoindrie. Le Coran reste toutefois prudent en leur intimant de ne pas montrer leurs atours » , le mieux Ă©tant qu’elles gardent leur voile ! De mĂȘme, les jeunes femmes peuvent se dĂ©voiler devant les membres de leur famille, ainsi que les eunuques et les impubĂšres qui ne peuvent lĂ©galement ou physiquement ĂȘtre tentĂ©s. Le verset complĂšte in fine le dispositif en commandant aux femmes de ne pas frapper le sol de leurs pieds pour montrer les atours qu’elles cachent » . Nombre de juristes se sont appuyĂ©s sur ce verset pour proscrire la danse ! Les femmes doivent donc ĂȘtre entiĂšrement couvertes de leur jilbab et veiller, quand elles circulent, Ă  ce que leur tunique ne se relĂšve pas pour ne pas dĂ©couvrir leurs parties du corps susceptibles d’éveiller l’appĂ©tit sexuel des hommes. Il ressort du Coran que le voile reprĂ©sente, pour les musulmanes, la “tenue islamique” par excellence, la preuve visible de leur soumission Ă  Dieu et de leur obĂ©issance Ă  sa loi.
20 août 2010 à 0h00. Temps de lecture: 2 min. Selon Breitbart, une femme musulmane poursuit Disneyland pour discrimination aux Etats-Unis, aprÚs qu'il lui a été indiqué qu'elle
Je n’aime pas le voile, je n’ai jamais aimĂ© le voile. Quand je vois une femme voilĂ©e, je ressens un malaise. Je ne comprends ni le voile ni les femmes voilĂ©es. Mais l’interdire? Non. Qui sommes-nous pour juger ces femmes et leur dĂ©fendre de porter le voile?Appelez cela comme vous voudrez, de l’angĂ©lisme, de la naĂŻvetĂ© ou de la trop grande tolĂ©rance, peu importe. Je prĂ©fĂšre ĂȘtre naĂŻve et accepter des femmes voilĂ©es au travail. Les congĂ©dier parce qu’elles refusent d’enlever leur voile a quelque chose d’ n’aime pas les religions, je n’ai jamais aimĂ© les religions. Elles exigent une foi absolue qui heurte mon esprit cartĂ©sien. Jamais je ne laisserai ma raison au vestiaire pour embrasser une religion. Les croyants sont convaincus qu’ils dĂ©tiennent la vĂ©ritĂ© et que leur Dieu est seul et unique, tout-puissant et omniscient. Ce que je dĂ©teste le plus dans les religions, c’est leur aberrante capacitĂ© Ă  alimenter des guerres. Je pense Ă  l’Afghanistan, Ă  l’Irak et Ă  la Syrie qui s’enlise dans une guerre sauvage, oĂč sunnites et alaouites se battent les uns contre les autres et oĂč les intĂ©gristes prennent de plus en plus de ceux qui croient. Souvent, ils n’ont pas peur de mourir, car ils ont un endroit oĂč vivre aprĂšs la mort. C’est peut-ĂȘtre pour ça que j’ai si peur de la mort, moi, l’athĂ©e finie. Le nĂ©ant m’effraie, mais je prĂ©fĂšre le nĂ©ant, aussi vertigineux soit-il, au rĂ©confort certaines femmes, porter le voile ne se nĂ©gocie pas. Elles le portent, point. Il fait partie de leur vie, de leur culture, de leur identitĂ©, de leur religion. Une religion qui ne peut pas se pratiquer Ă  temps partiel. Leur demander d’îter leur voile huit heures par jour est une aberration qui souligne notre ignorance profonde de la religion musulmane. Et notre peur de la diffĂ©rence. Le gouvernement veut interdire le voile aux enseignantes, aux Ă©ducatrices en garderie, aux fonctionnaires et aux travailleuses dans les hĂŽpitaux au nom d’une laĂŻcitĂ© sans compromis, une laĂŻcitĂ© qui, pourtant, existe gouvernement a peur du voile, peur de sa charge Ă©motive, peur du message qu’il vĂ©hicule. Il bannit le voile intĂ©gral, niqab et burqa, ce qui est une bonne chose, tout le monde s’entend lĂ -dessus, mais le voile, le simple voile? Pourquoi l’interdire? Parce qu’il sous-entend que les femmes voilĂ©es ne sont pas Ă©gales aux hommes? Qu’elles sont opprimĂ©es et incapables de choisir librement le voile? Que la poignĂ©e de femmes voilĂ©es menace l’égalitĂ© homme femme au QuĂ©bec? Et que l’État, dans sa grandeur d’ñme, vole Ă  leur secours?Le voile est beaucoup plus complexe que cette Ă©quation bĂ©bĂȘte voile = femmes opprimĂ©es. On infantilise ces femmes en les obligeant Ă  abandonner leur voile. L’État pense et dĂ©cide pour elles. C’est rĂ©ducteur et condescendant, comme si ces femmes avaient subi un lavage de cerveau qui les rendait incapables de faire des choix les femmes dĂ©cident-elles de porter le voile? Plusieurs n’ont pas le choix et cĂšdent devant les pressions des hommes, de leur famille ou de la communautĂ© musulmane. D’autres le portent par fiertĂ© ou par besoin d’affirmer leur identitĂ©, ou parce qu’elles sont croyantes et que la pratique de leur religion n’a pas de sens sans le elles de juger. Nous vivons dans un pays libre qui s’est dotĂ© d’une charte qui garantit la libertĂ© religieuse. On ne peut pas bazarder la charte parce qu’il y aurait une quelconque menace qui n’a jamais Ă©tĂ© prouvĂ©e ni laĂŻcs purs et durs qui militent pour imposer leur vision du monde sont aussi des croyants. Ne l’oublions pas. Quand tu vas dans des pays musulmans, tu es obligĂ©e de porter le voile. Quand on est Ă  Rome, on fait comme les Romains. » Combien de fois ai-je entendu cette phrase qui devrait me convaincre d’approuver l’interdiction du voile au QuĂ©bec?Oui, je porte le voile parce qu’on m’y oblige ou pour assurer ma sĂ©curitĂ©, que ce soit en Afghanistan, en Iran, au Pakistan ou en Syrie quand j’interviewe des salafistes. Je dois mĂȘme porter une burqa dans le sud de l’Afghanistan, fief des talibans. Je dĂ©teste la burqa. Quand je la mets, je disparais, je n’existe plus, comme si j’abdiquais ma libertĂ© et mon identitĂ©. Vous ne pouvez pas imaginer Ă  quel point on Ă©touffe sous une pays ne sont pas des modĂšles de dĂ©mocratie. L’Iran est une dictature religieuse. Alors oui, je suis obligĂ©e de me voiler. Mais le QuĂ©bec n’est pas l’Iran, encore moins l’Afghanistan ou le Radio-Canada, une femme voilĂ©e expliquait Ă  la journaliste Azeb Wolde-Giorghis, qu’elle avait quittĂ© son pays parce qu’elle Ă©tait obligĂ©e de porter le voile. Aujourd’hui, elle serait obligĂ©e de l’enlever? Quand j’ai entendu cette musulmane, j’ai eu honte du Parti quĂ©bĂ©cois, honte de sa vision Ă©troite de la laĂŻcitĂ© qui jette ces femmes dans des dilemmes dĂ©chirants et stĂ©riles garder le voile ou perdre son emploi. TwQgXxR. 330 179 213 65 358 320 36 299 43

devant qui la femme peut enlever son voile